Le mois d’octobre, symbole mondial de la lutte contre le cancer du sein, trouve en Guinée un écho particulier cette année, avec un Premier ministre Bah Oury plus engagé que jamais. Sa participation à la marche rose de Conakry, ce dimanche, est bien plus qu’un geste symbolique : c’est l’expression d’un engagement personnel et gouvernemental fort.
Dans un pays où les défis de santé publique sont nombreux, la voix du chef du gouvernement résonne comme un appel à l’action collective. « J’ai eu l’honneur de lancer cette première marche rose à Conakry, dédiée à la sensibilisation sur le cancer du sein », a-t-il déclaré devant une foule mobilisée. Bah Oury, loin des discours traditionnels, a insisté sur l’importance cruciale du dépistage précoce, martelant la nécessité de multiplier les actions de prévention. Son discours, empreint de gravité, traduit une volonté claire : celle d’en finir avec la négligence qui entoure cette maladie.
« Le gouvernement s’engage pleinement à accompagner les femmes dans cette lutte pour leur santé », a-t-il affirmé, annonçant dans la foulée la mise en place prochaine de programmes de dépistage réguliers. Ces promesses, dans un pays où les infrastructures sanitaires peinent souvent à répondre aux besoins, sont porteuses d’espoir.
Mais au-delà des mots, c’est une véritable stratégie nationale qui semble se dessiner. Si les défis sont grands — manque de ressources, éloignement des structures de soins — Bah Oury semble décidé à impulser un nouveau souffle. Le cancer du sein, qui fait tant de ravages dans la vie des femmes guinéennes, pourrait enfin trouver un adversaire à sa hauteur.
Le Premier ministre a su, par cet engagement, rappeler une vérité souvent oubliée : la santé des femmes est une priorité, et il est temps que la Guinée se dote des moyens pour agir efficacement.
Alpha Amadou Diallo