Riyad, vibrant cœur économique de l’Arabie Saoudite, accueille les 23 et 24 octobre la deuxième édition du Forum multilatéral sur la politique industrielle (MIPF), organisé par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). Le thème de cette année, « Transformer les défis en solutions durables grâce aux politiques industrielles », résonne comme un écho aux enjeux de l’industrialisation mondiale. Au sein de cette arène internationale, la Guinée est représentée par son Premier ministre, Bah Oury.
L’enjeu est de taille. Pour la Guinée, ce forum n’est pas simplement une opportunité parmi d’autres, mais un tremplin vers une ouverture économique plus large, notamment en direction de l’Arabie Saoudite. Dans une déclaration pleine d’ambition et de conviction, Bah Oury n’a pas hésité à mettre en avant les atouts de son pays : « La Guinée est une terre d’opportunités, un pays d’avenir. L’Arabie Saoudite ne doit pas être absente du processus de transformation actuel de ce pays », a-t-il lancé, en appelant les hommes d’affaires saoudiens à se positionner.
Le message est clair : la Guinée veut s’inscrire parmi les destinations privilégiées pour les investissements étrangers, notamment en matière industrielle. Les opportunités sont nombreuses : des ressources naturelles inexploitées à la nécessité de moderniser les infrastructures, en passant par un marché en pleine expansion. Pour Bah Oury, ce forum est l’occasion de rappeler que son pays est en pleine mutation, avec des ambitions économiques de plus en plus affirmées.
Mais au-delà des discours, la rencontre de Riyad doit surtout être perçue comme un appel à l’action, une invitation à faire de la Guinée un véritable hub industriel en Afrique de l’Ouest. Le Forum multilatéral sur la politique industrielle offre justement cet espace de dialogue et d’échange d’idées, où les décideurs du monde entier confrontent leurs visions pour l’avenir de l’industrie.
Il ne fait aucun doute que la participation de la Guinée à ce forum témoigne de sa volonté d’accélérer son développement industriel, tout en misant sur une coopération internationale renforcée. Si Riyad marque un tournant pour les relations économiques entre la Guinée et l’Arabie Saoudite, c’est également un moment stratégique pour attirer des investissements qui pourraient jouer un rôle clé dans la transformation du pays.
Le défi est maintenant de concrétiser ces intentions en actions tangibles. La Guinée, terre d’avenir, tend la main. Reste à savoir si les investisseurs saoudiens saisiront cette opportunité historique.
Alpha Amadou Diallo