Lors de sa visite à N’zérékoré, le ministre du Travail et de la Fonction Publique, Faya François Bourouno, a vigoureusement plaidé en faveur d’un processus de recrutement rigoureux pour les 4 000 nouveaux enseignants annoncés. Il est clair que la qualité de l’éducation ne peut souffrir d’approximation. Dans un contexte où l’enseignement est souvent en première ligne des critiques, le ministre a souligné l’importance d’une sélection minutieuse pour s’assurer que chaque enseignant possède un socle de compétences adéquat.
« Nous avons mis en place un concours strict pour garantir que les candidats remplissent les critères de formation et de compétence essentiels », a-t-il déclaré, précisant que ce recrutement, qui concerne au total 10 000 enseignants, a été réalisé en collaboration avec les acteurs de l’Enseignement pré-universitaire. Cette approche, assure-t-il, vise à élever le niveau pédagogique en sélectionnant uniquement les meilleurs candidats.
Le ministre n’a pas hésité à mettre en lumière les lacunes de certains postulants, évoquant ceux qui n’avaient même pas obtenu le BEPC. « Comment peut-on envisager de confier l’avenir de nos élèves à des individus sans qualification adéquate ? », s’interroge-t-il, rappelant l’obligation morale et éthique d’assurer un enseignement de qualité. Sacrifier cette exigence au profit de la facilité serait, selon lui, une grave erreur.
François Bourouno conclut avec une mise en garde claire : « Un enseignant non qualifié, au sein d’une classe, devient un véritable obstacle au bon fonctionnement du système éducatif. » Sa conviction est sans appel : seul un cadre de sélection exigeant permettra de préserver l’intégrité et l’efficacité de notre système éducatif. La qualité de l’éducation, fondement de notre avenir, ne doit pas être mise en péril par des choix à la légère.
Alpha Amadou Diallo