Le candidat républicain Donald Trump a remporté la présidence des États-Unis face à la démocrate Kamala Harris, marquant son retour au sommet de la politique américaine, selon les principaux médias américains ce mercredi 6 novembre. Cette victoire s’est jouée dans les États clés, qui ont basculé les uns après les autres en faveur de l’ancien président.
Les fameux « swing states » ont finalement déterminé l’issue de l’élection : d’abord la Caroline du Nord, puis la Géorgie, et enfin la Pennsylvanie, souvent désignée comme l’État le plus stratégique. Donald Trump a enchaîné les victoires dans ces États, et les projections indiquent qu’il pourrait également s’imposer dans le Wisconsin, le Michigan et l’Arizona, bien qu’on les prévoyait très disputés. La compétition, pourtant, n’a pas laissé place au suspense : Trump a pris une nette avance.
Autre surprise : le vote populaire. Contrairement à 2016, où Trump avait perdu en nombre de voix face à Hillary Clinton tout en gagnant les grands électeurs, cette fois-ci, il devance Kamala Harris de cinq millions de suffrages. Une performance inédite pour un républicain depuis George W. Bush en 2004.
Enfin, le Congrès pourrait également tomber sous le contrôle républicain. Les sondages anticipaient déjà une majorité républicaine au Sénat, mais Trump est aussi bien placé pour conserver la Chambre des représentants. Si cela se confirme, le président disposerait d’un Congrès entièrement acquis à sa cause, et pourrait compter sur le soutien d’une Cour suprême à majorité conservatrice, consolidant ainsi une emprise totale sur les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.
source: RFI