Dmitri Medvedev, ancien président russe, a averti les pays occidentaux que les missiles récemment testés par la Russie sont « « impossibles à intercepter ».
Actuellement vice-président du Conseil national de sécurité, Dmitri Medvedev a fait cette déclaration sur Telegram quelques jours seulement après que Moscou a lancé pour la première fois un missile balistique intercontinental de moyenne portée en direction de l’Ukraine, visant la ville de Dnipro.
Le missile Oreshnik, mentionné par le président russe Vladimir Poutine, constitue une menace importante pour les pays occidentaux, car il est capable de transporter des ogives nucléaires.
Dans son message, Dmitri Medvedev a affirmé que cette nouvelle arme pourrait frapper n’importe quelle capitale européenne en très peu de temps.
« Il est impossible de l’abattre avec des moyens modernes et nous parlons de minutes. Les abris anti-bombes ne seront d’aucune utilité. Le seul espoir est donc que la Russie avertisse à l’avance des lancements. Il est donc préférable de cesser de soutenir la guerre », a-t-il écrit dimanche.
Toutefois, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a vivement critiqué les propos de Dmitri Medvedev, affirmant que ces missiles peuvent, en fait, être interceptés en plein vol.
(FM avec QG – Newsweek )