Coup de tonnerre dans le secteur de la santé publique ! Le professeur Mamadou Dadhi Baldé, directeur général de l’hôpital emblématique Ignace Deen, s’est présenté ce lundi 27 janvier 2025 devant le tribunal de première instance de Kaloum. Une accusation de détournement de fonds publics plane sur lui, émise par l’agent judiciaire de l’État. En cause : une gestion présumée illégale des ressources destinées à cet établissement vital du système de santé guinéen.
Lors de cette première audience très attendue, l’avocat de la défense a demandé un renvoi pour mieux préparer la riposte. Le tribunal a accédé à cette requête, fixant la prochaine confrontation judiciaire au 10 février 2025. D’ici là, les regards resteront braqués sur cette affaire qui pourrait ébranler l’administration de la santé publique en Guinée.
Un scandale qui fait des vagues
L’impact de ces allégations ne se limite pas à l’enceinte du tribunal. L’hôpital Ignace Deen, un pilier du système de santé guinéen, est au cœur des attentes des citoyens pour des soins de qualité. D’où la vive réaction de l’opinion publique et des acteurs de la société civile.
« Si ces accusations sont avérées, ce serait un véritable coup de poignard pour le secteur de la santé, déjà fragilisé par des insuffisances chroniques de financement et de gestion », a déclaré un représentant d’une organisation non gouvernementale locale.
La lumière sur une gestion opaque ?
Le procès promet de faire toute la lumière sur des pratiques de gestion qui, si elles sont confirmées, pourraient révéler un système d’abus plus large. Pour l’instant, peu de détails ont filtré sur les preuves que présenteront les parties. Mais les accusations de l’agent judiciaire de l’État sont déjà lourdes de conséquences, visant directement la crédibilité des dirigeants des institutions publiques.
La prochaine audience, prévue pour le 10 février, pourrait être un tournant historique. Ce procès sera-t-il l’étincelle qui enclenchera un véritable sursaut pour une gestion plus transparente des fonds publics ? Une affaire à suivre de près…
Soumah Adékou