Durant les derniers jours de fête de fin d’année, les marchés ne désemplissent pas, en dépit de la cherté des prix des produits alimentaires et cosmétiques. Lindependant.org a fait un tour pour vérifier quelques prix et interroger quelques clients.
Un gros poisson frais coûte entre 20000 et 35000 francs guinéens selon la taille et le kilo de viande ne se négocie pas en dessous de 60000 GNF. Par ailleurs, un poulet acheté à la ferme peut se négocier à 40000 et 50000 GNF.
Le sac de riz importé coûte 300000 GNF, le sac d’oignon est fixé à 250000 GNF et un bidon de 20 litres d’huile de palme coûte 310000 GNF.
Ces prix relativement élevés ne semblent toutefois pas décourager les clients qui veulent finir les fêtes en beauté.
Michel Loua, principal d’une école de Conakry, nous confie que la fête se passe bien malgré la conjoncture actuelle.
« Le 24 décembre, nous avons préparé et consommé de la bonne nourriture. J’ai donné 250000 GNF à madame qui nous a fait du bon poisson braisé accompagné de bananes alocos grillées. Il y avait aussi de la bonne boissons. J’ai invité mes trois meilleurs amis plus mes 4 enfants sans oublier la reine de la maison. Nous avons bien dîné et la fête continue toujours.» a t-il déclaré.
Fatoumata Diawara, une femme au foyer, connait bien la réalité des marchés mais dit s’adapter tout de même.
« j’ai acheté le poulet congelé à 30000 GNF. C’est juste parce que c’est la fête sinon d’habitude je paye les tas de poissons qu’on vend à 3 pour 10000 GNF même si c’est petit. Les 30000 GNF que j’ai dépensé équivalent à ma dépense quotidienne. Ce n’est pas du tout facile de faire une bonne sauce », affirme Diawara.
Au son de la musique et des regroupements à certains endroits, l’ambiance continue dans la capitale Conakry, sous l’œil vigilant des policiers mobilisés pour la circonstance.
Pour cette fin d’année 2022, le gouvernement a interdit les feux d’artifice et les pétards, mais également l’organisation des concerts dans les plages, entre autres.
Aissatou Walid bah