Les débats autour du dossier des anciens dignitaires du régime d’Alpha Condé, dont l’ex premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, l’ancien ministre de l’environnement Oyé Guilavogui, Ibrahima Kourouma, ex ministre de l’habitat et l’ex gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG), Lonceny Nabé, ont démarré mardi à la Cour Suprême, mais la suite a été renvoyée au 28 février 2023, a appris lindependant.org de source judiciaire.
Le dossier réouvert par la haute juridiction du pays souffre du fait que plusieurs haut responsables et conseillers de la Cour Suprême ont été mis à retraite et ont donc besoin de mieux s’en imprégner.
Fofana, Oyé, Kourouma, Nabé et autres ont été inculpés par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) pour des faits présumés de « détournement de fonds, corruption, blanchiment, complicité etc ».
Pour les avocats des accusés, le procureur spécial Aly Touré est en manque de preuves pour étayer ses accusations.
Touré a maintenu ses griefs contre les ex dignitaires mis en cause par ses enquêtes, et a saisi la Cour suprême pour empêcher la mise en liberté provisoire des ex dignitaires décidée il y a plusieurs semaine par la chambre de contrôle de l’instruction au niveau de la CRIEF.
La plupart des accusés sont malades et leur état de santé exige un contrôle ou des soins particuliers à l’étranger.
Aïssatou Walid Bah