Quelques heurts ont éclaté mercredi aux alentours de Simbaya Gare et Cosa, suite à l’appel des Forces Vives de Guinée (FVG) maintenant leur mot d’ordre de manifestation contre la conduite de la transition militaire et l’organisation rapide des élections pour un retour à l’ordre constitutionnel.
La matinée a été marquée par un calme précaire sur l’axe de l’autoroute le Prince où des policiers et des gendarmes, appuyés par des éléments de l’armée occupaient tous les carrefours stratégiques.
Dans la zone de Simbaya Gare et Cosa, des groupes de jeunes ont déversé des ordures sur la chaussée et brûlé des pneus avant d’être refoulés par les forces de l’ordre, ont indiqué à lindependant.org plusieurs témoins.
Les FVG exigent une « meilleure conduite » de la transition militaire, la libération des « détenus politiques » et l’organisation rapide des élections pour accélérer le retour à l’ordre constitutionnel.
Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, a émis hier une menace à peine voilée de « dissolution » des partis associés aux manifestations en cas de violences.
Dans la ville Kankan des images vues par lindependant.org montrent un petit groupe de femmes manifestant contre la junte au niveau du marché principal, à côté des automobilistes et des motards qui circulaient.
A Siguiri, un groupe de citoyens favorables à la manifestation a lu une déclaration réaffirmant son soutien aux « détenus politiques » et exigeant le retour à l’ordre constitutionnel, rapportent plusieurs témoins.
Alpha Amadou Diallo