Au moins treize centrales syndicales, dont la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), réunies le lundi 7 novembre 2022, au siège de la Bourse du Travail à Conakry, ont rejeté le décret du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, imposant de nouveaux horaires aux fonctionnaires.
Dans son décret publié le 2 novembre 2022, le chef de la junte militaire guinéenne a annoncé des horaires de travail de 8h à 18h du lundi au jeudi (avec une pause entre 12h et 14h), et de 8h à 17h (avec une pause de 13h à 15h) les vendredis.
Une déclaration des leaders syndicaux reçue par lindependant.org parle de « sentiment de frustration » lié à un manque de concertation, soutenant avoir appris la décision à travers les médias d’Etat.
« Face à une telle situation et en dépit de plusieurs appels aux respects des accords tripartites signés, le mouvement syndical Guinéen condamne et rejette énergiquement toute pratique qui viole les principes sacrés du dialogue social », a martelé le mouvement syndical guinéen.
Ainsi, des leaders syndicaux guinéens invitent le président de la transition à rapporter ledit décret afin de permettre l’ouverture des consultations préalables avec les partenaires sociaux.
Mamadou Kouyaté
