Le général Abdourahmane Tchiani, ex chef de la garde présidentielle sous le président déchu par le putsch du 26 Juillet 2023 Mohamed Bazoum, a pris officiellement la parole en tant que leader du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), du nom de la junte militaire quie a pris le pouvoir, pour s’adresser aux Nigériens.
Le discours est entaché de lieux communs mais, fait notable, le nouvel homme fort du Niger a accusé l’ancien régime d’avoir libéré des terroristes « pris sur le théâtre des opérations », parfois « lourdement armés ».
Un éternel recommencement dans un pays dont les institutions démocratiquement installés ont été ébranlés ?
Depuis son indépendance en 1960, le Niger est l’un des pays africains qui détient le record des coups d’état militaires, avec 5 tentatives réussies et parfois des assassinats.
« À la tête de la garde présidentielle depuis 2011, Abdourahmane Tchiani est un général controversé au sein de l’armée nigérienne. Issu des rangs de l’armée de terre, il a été promu sous la présidence de Mahamadou Issoufou, dont il serait un « fidèle parmi les fidèles », assurent de bons connaisseurs de l’appareil sécuritaire nigérien », a indiqué l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.
« Lorsqu’Issoufou était au pouvoir, la garde présidentielle était « particulièrement choyée », affirme une source bien introduite. Afin, notamment, de se prémunir de toute tentative de coup d’État dans un pays qui en a déjà connu quatre depuis son indépendance, en 1960. Elle compterait aujourd’hui environ 700 hommes bien équipés et entraînés, ainsi qu’une vingtaine de blindés. », affirme le journal.
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https://www.youtube.com/watch?v=SWGxbMbiUXo
Alpha Amadou Diallo