Pour avoir renversé un président démocratiquement élu, qui dispose de puissants réseaux à travers le monde, la junte militaire au pouvoir au Niger depuis le 26 Juillet 2023 risque très gros. C’est en tout cas ce qu’on peut lire entre les lignes d’un document de l’Union africaine (UA) vu par lindependant.org.
Une fois n’est pas coutume, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’UA, l’Union européenne (UE), la Russie, les Etats-Unis d’Amérique, la France, tous réclament la libération immédiate du président nigérien Mohamed Bazoum.
Demain, dimanche 30 Juillet 2023, une réunion extraordinaire doit se tenir au siège de la CEDEAO à Abuja et devra déterminer exactement comment la communauté internationale compte chasser les putschistes nigériens du pouvoir.
La plupart des experts pensent que la CEDEAO et l’UA jouent leur crédibilité, avec le risque en cas de position molle et provoquer un effet domino sur plusieurs pays ouest africains dont certains étaient en guerre civile ou ont enregistré au moins un putsch il n’y pas si longtemps.
Ce sera à quitte ou double pour le général Mouahamadou Tchiani dont les arguments de prise du pouvoir par la force ont été balayés par une lettre ouverte très précise diffusées par de proches collaborateurs du président déchu Bazoum.
Voir ci-dessous le communiqué de l’UA en version jpg et pdf.
Alpha Amadou Diallo