Le Syndicat des Professionnels de la presse guinéenne (SPPG) a déposé ce mardi 31 Octobre 2023 une lettre à la mairie de Kaloum pour l’informer d’un projet de marche pacifique contre la censure et les restrictions imposées en Guinée au site web d’informations guineematin.com.
La première marche s’était soldée par la répression des forces de l’ordre contre le groupe de journalistes qui scandaient des slogans pour la liberté de la presse en brandissant quelques pancartes.
Le groupe avait été dispersé à coups de matraques et de gaz lacrymogènes ; 13 confrères avaient été interpellés dans la foulée, conduits dans un commissariat avant d’être déférés au Tribunal de première instance (TPI) de Kaloum où le procureur les avait finalement libérés.
Au moins 2 femmes avaient été violentées lors de ces incidents.
« Comme on l’a dit dans la déclaration, c’est l’acte 2 de l’assaut de la dignité a la revendication. Nous demandons la libération de Guineematin et justice pour les victimes du 16 octobre 2023. Ce jour, les forces de l’ordre se sont livrées à des actes de barbarie. Ils ont violenté des journalistes notamment des femmes journalistes. Ils ont insulté des femmes. Ils n’ont pas pensé à la culture guinéenne qui voudrait qu’on respecte la femme », a déclaré Sékou Jamal Pendassa.
« Le point de rassemblement, c’est la mairie de Kaloum pour l’espace le Makity. Soyez-là à l’heure. A 8 heures 30 min, nous serons là. Après le regroupement, on prend la direction de l’espace Makity. On le fera dans la discipline comme nous l’avons toujours fait », a-t-il ajouté en terminant son propos par des slogans invitant au respect de la liberté de la presse.
Alpha Amadou Diallo