Même si les lignes ont bougé pour certains points, en ce qui concerne la valeur monétaire du point d’indice salarial, tel n’a pas été le cas.
Le syndicat a toutefois donné son accord de principe s’agissant du réajustement des frais de logement et de transport fixés à 450.000 GNF chacun.
C’est du moins ce qu’a confié le président du comité de négociation côté syndicat, à l’issue de ces échanges.
« Par rapport à la valeur monétaire du point d’indice, nous sommes toujours à 30%. Nous avons marqué notre accord sur le logement qui reste à 450.000 GNF et le transport à 450.000 GNF aussi. Mais nous avons demandé au gouvernement de revoir la valeur monétaire du point d’indice. Nous n’avons pas eu encore de retour là-dessus », a confié le président du comité de négociation côté syndicat, à l’issue des discussions.
La partie gouvernementale ne partage pas l’avis du syndicat. Selon le président du comité de négociation côté gouvernement, les lignes ont effectivement bougé. Aboubacar Kourouma confie d’ailleurs que les parties ne sont pas loin de parvenir à la fumée blanche, au regard du cadre fructueux des négociations de ce vendredi.
« Les lignes ont bougé aujourd’hui. Les discussions ont été fructueuses et on n’est pas loin de sortir la fumée blanche. Parce que le gouvernement a donné plus de détails sur son offre qui ne se limite pas qu’aux 30%. Nos partenaires du mouvement syndical ont compris, ils ont reçu leur revendication de 50% avec lesquelles ils sont venus le matin, ils sont descendus à 40%. Nous n’avons que suspendu les discussions d’aujourd’hui. Nous allons continuer dans les jours à venir pour qu’on arrive à sortir la fumée blanche », a-t-il promis.
Le point cinq (5), relatif à la baisse du prix du permis de conduire et celui la carte grise, ont été aussi évoqués. Sur la question, Abdoulaye Barry a mis en avant les tracasseries policières dont les travailleurs sont confrontées pour arriver à leurs services respectifs.
« Les travailleurs commencent à souffrir à cause de ce contrôle qui est mis en place concernant les permis de conduire et la carte grise. Comment peut-on dire à un travailleur qui est misérablement payé de payer le permis de conduire à hauteur de 1 260 000 GNF ? Comment est ce qu’un fonctionnaire qui est très mal payé, peut payer deux à trois millions GNF comme frais de la carte grise ? Nous avons demandé au gouvernement de revoir drastiquement à la baisse de cela. Donc, le gouvernement est d’accord pour qu’on essaye de renégocier mais d’ici là, nous avons demandé aux représentants du gouvernement autour de la table de sursoir à ce contrôle parce que beaucoup de travailleurs aujourd’hui sont fatigués par les policiers en venant au travail », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le secrétaire général de la fesatel Abdoulaye Barry a fustigé le refus du gouvernement d’accéder à cette demande. Les négociations devraient reprendre la semaine prochaine.
(Source : Mosaïqueguinée)