Face au blocage de l’élection du bureau exécutif de la Fédération guinéenne de football (FGF), Gelson Fernandes, Directeur Régional de la division Associations Membres de la FIFA pour l’Afrique est à Conakry. Le Suisse d’origine cap-verdienne a déclaré mardi lors d’une conférence de presse que « la Guinée est maître de son destin ». Ajoutant que « la situation est grave ». Extraits…
« C’est à la Guinée de décider où elle veut aller et dans quelle catégorie de fédérations elle veut appartenir »
« La Guinée est maitre de son destin, elle choisit ce qu’elle veut faire, les membres choisissent ce qu’ils veulent faire. On a donné notre position et on va donner notre position dans les prochains jours. C’est à la Guinée de décider où elle veut aller et dans quelle catégorie de fédérations elle veut appartenir. Par contre, il faut mettre les choses en place pour que le potentiel s’exprime. Je le dis clairement et honnêtement : la balle est dans le camp de la Guinée, pas dans le camp de la CAF ou de la FIFA, la balle est ici. Si les gens décident de se mettre ensemble et travailler pour qu’on avance, on le fait. (…) »
Des fleurs pour le CoNor…
« A ce que je sache, le Comité de normalisation ne vote pas, il n’a pas en charge le processus d’élections ni celui de recours, d’ailleurs, même la FIFA et la CAF n’ont pas cette charge. (…) Vous pensez qu’on n’observe pas ? Vous pensez que nous sommes loin et que nous ne sommes pas conscients de la situation. La situation est grave, c’est un fiasco historique et international sur le continent africain. En tant que Directeur des fédérations Afrique de la FIFA, c’est un désaveu et ça fait mal. Ça ne devrait pas arriver dans une situation pareille, surtout à l’orée d’une CAN. Une Coupe d’Afrique des Nations est un rendez-vous qui fait rêver toute la population. (…) »
Pensons à la jeunesse, aux enfants, aux clubs…
« (…) A quand les nouvelles élections ? Peut-être jamais. Je ne sais pas parce que si on décide à boycotter (…). Il y a une feuille de route qui sera faite par la commission électorale et qui sera validée par la Fifa et la Caf et la commission elle-même. Je ne décide pas qui doit entrer ou pas dans la salle, je n’ai pas ce droit. La seule chose que je dis à tous, c’est de mettre de côté les égos, les problèmes de personne et de penser au football guinéen ; pensons à la jeunesse, pensons à nos enfants, à nos clubs, à nos ligues régionales. Chacun vit de cela. Ce qui est interpelé, c’est la responsabilité de tout le monde. (…) ».
(Source : Médiaguinée)