Ces derniers temps, une série d’événements ont ébranlé la nation, allant de la perturbation des ondes et des coupures d’internet à l’emprisonnement du secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), Sékou Jamal PENDESSA. Face à ces évolutions, Amadou Oury Bah, plus connu sous le nom de Bah Oury, président de l’Union des démocrates pour la Renaissance de Guinée (UDRG), a fait part de ses observations et propositions…
L’ancien ministre de la Réconciliation nationale a adopté un ton critique, attribuant la responsabilité de la crise aussi bien aux autorités actuelles qu’à une partie de la presse. Bah Oury a souligné le manque d’équilibre et d’objectivité dans le traitement de l’information par certains médias, les accusant de privilégier certaines sensibilités politiques au détriment de la crédibilité journalistique. Il a également évoqué des exemples historiques, comme la Radio Télévision Libre des Mille Collines au Rwanda et le rôle incitateur des médias ivoiriens pendant la guerre civile, pour illustrer les dangers d’une presse irresponsable dans un contexte de fragilité sociale et politique.
Bah Oury a également critiqué la Haute Autorité de la Communication (HAC) pour son laxisme prolongé, accusant l’organisation de ne pas agir de manière proactive pour prévenir les dérives médiatiques. Il a souligné que la clémence de la HAC a créé un sentiment d’impunité parmi certains acteurs médiatiques.
Concernant l’incarcération de Sékou Jamal PENDESSA, Bah Oury a appelé à la retenue de toutes les parties concernées. Il a critiqué le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) pour avoir tenté d’organiser une manifestation interdite, soulignant qu’une approche plus mesurée aurait été préférable. Dans un contexte national caractérisé par des tensions et des escalades croissantes, Bah Oury a mis en garde contre les risques de division du pays, soulignant la nécessité d’une approche plus raisonnée et responsable.
En conclusion, Bah Oury a exhorté toutes les parties à donner la priorité aux moyens appropriés pour rétablir la tranquillité et améliorer la situation. Il s’est dit préoccupé par la situation actuelle et a plaidé pour une résolution pacifique permettant au pays de progresser dans un environnement calme et stable.
Alpha Amadou Diallo