Une fois de plus, le tronçon de la route nationale reliant Kindia à Conakry est le théâtre d’un drame insoutenable. Aux alentours de la soirée du lundi 1er avril 2024, un taxi, en provenance de la cité des agrumes, s’est violemment encastré à l’arrière d’un camion-remorque, apparemment immobilisé sur le bas-côté à hauteur de Kouryah, juste à la sortie près du garage.
Cette collision d’une extrême violence a engendré la perte de cinq vies, dont celle d’une étudiante de l’université de Kindia, répondant au nom de Ramatoulaye Bah. La jeune femme était en route pour passer les congés auprès de sa famille à Conakry lorsqu’elle a été tragiquement emportée.
Les circonstances exactes de cet accident dévastateur demeurent floues, mais une chose est certaine : il s’agit là d’une nouvelle déchirante pour les familles endeuillées et pour toute la communauté. Les autorités locales et les services de secours sont rapidement intervenus sur les lieux du drame, mais malheureusement, il était déjà trop tard pour sauver ces précieuses vies.
Cette tragédie rappelle une fois de plus l’urgence de prendre des mesures efficaces pour améliorer la sécurité routière sur cet axe fréquenté. Les accidents récurrents sur la RN-Kindia-Conakry sont un rappel poignant de la nécessité d’une action concertée pour prévenir de telles pertes évitables à l’avenir. En attendant, le deuil et la douleur accablent les proches des victimes, tandis que la question de la sécurité routière reste au cœur des préoccupations de tous.
Djoubayirout Baldé/AGP