Depuis cinq mois, les médias guinéens subissent des restrictions croissantes, limitant leur capacité à opérer librement. Face à cette situation, la Maison de la Presse de Guinée a pris l’initiative de demander un entretien privé avec le général Mamadi Doumbouya, président de la transition.
Dans un contexte où la liberté de la presse est mise à rude épreuve, la Maison de la Presse de Guinée vient de lancer un appel urgent au général Mamadi Doumbouya, le dirigeant de la transition. Dans une lettre adressée au Président, les professionnels des médias guinéens mettent en lumière la situation critique qui frappe leur secteur, paralysé par des mesures restrictives depuis plus de cinq mois.
Les médias guinéens, piliers de l’information indépendante et transparence, sont confrontés à des obstacles qui minent leur rôle essentiel dans une société démocratique. Cette missive au ton alarmant, signée par Aboubacar Camara, représente une tentative de dialogue direct avec le Président de la transition, espérant obtenir un soutien indispensable pour rétablir la liberté d’expression.
Les professionnels des médias demandent à rencontrer le général Doumbouya afin de lui exposer la situation difficile qui menace la survie même de leur vocation : celle de fournir des informations fiables et impartiales au public. Les journalistes guinéens cherchent à obtenir l’engagement du Président à respecter et à protéger la liberté de la presse, élément crucial pour un débat public sain et diversifié.
La Maison de la Presse de Guinée, consciente de l’importance d’un dialogue ouvert avec les autorités, insiste sur le fait que la liberté de la presse est une condition sine qua non de toute société démocratique. C’est par cette voie qu’un pays peut espérer construire un avenir où les citoyens ont accès à des informations véridiques et pluralistes.
Le message est clair : le gouvernement doit prendre des mesures pour lever les restrictions imposées aux médias guinéens. Cette rencontre sollicitée entre la Maison de la Presse et le général Doumbouya pourrait être un tournant décisif pour l’avenir de la liberté d’expression en Guinée.
La balle est maintenant dans le camp du Président. Répondra-t-il à cet appel pressant en faveur de la liberté de la presse ? Les prochains jours seront déterminants pour savoir si la Guinée choisira de garantir un environnement médiatique libre et ouvert.
Alpha Amadou Diallo