Ce samedi 4 mai 2024, les flammes dévastatrices ont englouti le marché de Kounsitel, une localité relevant de la préfecture de Gaoual, en Guinée. Dans un tableau apocalyptique, ce nouvel incendie vient s’ajouter à une série de tragédies qui suscitent l’inquiétude générale.
À l’heure actuelle, l’étendue des ravages et les origines de ce sinistre demeurent enveloppées de mystère. Sur les lieux, les habitants se sont mobilisés, luttant contre les flammes dévorantes, tandis que les dégâts sont minutieusement évalués.
Cette calamité survient dans un contexte marqué par une recrudescence alarmante des incendies en Guinée, particulièrement dans les marchés et les infrastructures stratégiques. Il suffit de se remémorer l’incendie récent qui a ravagé un centre commercial au marché Madina, considéré comme l’un des plus vastes de la sous-région, causant des pertes financières estimées à plusieurs milliards de francs guinéens. Entre 2022 et 2024, le nombre d’incendies enregistrés atteint des proportions vertigineuses, oscillant entre des accidents électriques et des départs de feu mystérieux.
À Pita, par exemple, une série d’incendies mystérieux a dévasté de nombreuses habitations et leurs précieux biens. L’incompréhension et la peur se répandent dans la population, alimentées par les réflexions de certains citoyens, comme cet individu anonyme qui a exprimé son sentiment de culpabilité collective, évoquant un possible châtiment divin pour les transgressions commises. Les paroles d’un « imam » à Matoto, dont l’identité reste secrète, soulignent également cette préoccupation spirituelle et collective, exhortant à la repentance et à la réflexion sur les actions menées.
Face à cette série d’incendies dévastateurs, les autorités guinéennes se retrouvent confrontées à une impérieuse nécessité de redoubler d’efforts pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir et garantir la sécurité des biens et des personnes. Les questions demeurent en suspens, mais une chose est certaine : l’urgence d’une action concertée et efficace pour protéger la population et ses biens est plus que jamais palpable.
Amadou Diallo