Maii Kadidia Bah, figure politique guinéenne, a dénoncé avec force sa récente condamnation, qu’elle qualifie de « procès de la honte ». Pour elle, cette procédure n’avait d’autre but que de la discréditer et de l’écarter de la scène politique. À ses yeux, il s’agissait moins d’une quête de justice que d’une manœuvre pour servir les intérêts du CNRD et de son ministre à Gaoual.
Mme Bah voit dans ce procès une utilisation pernicieuse du système judiciaire guinéen, transformé en instrument de répression contre les opposants politiques. Elle accuse les autorités de se servir de la justice comme d’un outil pour éliminer ceux qui gênent leur agenda, sans considération pour la vérité ou l’équité. Selon elle, sa condamnation n’était que le résultat d’un plan machiavélique visant à l’incarcérer, indépendamment des preuves de son innocence.
Malgré cette épreuve, elle exprime sa gratitude pour le soutien indéfectible qu’elle a reçu des notabilités et des citoyens de Gaoual. Cette solidarité, selon elle, a été essentielle pour dénoncer et freiner cette tentative de manipulation politique de la justice.
Mais ce qui la préoccupe le plus, c’est de constater que le destin de la Guinée est entre les mains de personnes qu’elle décrit comme « sans éthique ni moralité ». Cette situation l’inquiète profondément pour l’avenir du pays. Cependant, loin de la décourager, ces événements ont renforcé sa détermination à se battre pour les valeurs démocratiques, les libertés et la dignité en Guinée.
Maii Kadidia Bah conclut en réaffirmant sa résilience. Face à l’ingratitude et à la trahison, elle ne baissera pas les bras. Son combat pour une Guinée fondée sur l’honneur, la dignité et le patriotisme se poursuit, avec plus de conviction que jamais.
Aziz Camara avec lerévélateur224