Le Mali a échappé de justesse à une nouvelle tragédie ce mardi 17 septembre 2024. Une tentative d’attaque terroriste contre l’école de gendarmerie de Faladié, à Bamako, a été déjouée par les forces de sécurité maliennes, comme l’a annoncé l’État-major Général des Armées. Grâce à leur réactivité, la situation a été rapidement maîtrisée, et des opérations de ratissage sont en cours pour sécuriser la zone. Mais au-delà de cette victoire tactique, ce nouvel incident rappelle cruellement que la menace terroriste continue de hanter le quotidien malien.
Depuis 2012, le pays vit sous la pression constante des groupes armés, principalement dans le Nord. Si les récentes offensives des Forces Armées Maliennes (FAMA) ont permis de reprendre plusieurs localités stratégiques, les terroristes montrent qu’ils sont loin de déposer les armes. Leurs attaques, parfois ciblées, visent des symboles forts de l’État, comme cette école de gendarmerie, en quête de provoquer la peur et d’affaiblir les institutions.
Pourtant, le Mali ne cède pas. Les autorités appellent la population à la vigilance et à suivre les consignes des forces de l’ordre pour assurer leur sécurité. Le peuple malien a appris à ne pas plier face à l’adversité, mais la question reste : jusqu’à quand ? Combien de temps encore ces menaces viendront-elles troubler la marche vers la stabilité et la paix ?
Cet incident rappelle une fois de plus que, malgré les victoires militaires, la lutte contre le terrorisme est loin d’être terminée. La résilience du Mali est forte, mais la communauté internationale doit aussi intensifier son soutien pour que le pays puisse enfin envisager un avenir libéré de la terreur.
Alpha Amadou Diallo