Les rues de Baganda furent envahies par une foule de femmes en colère ce mercredi 12 juin. Leurs visages reflétaient une détermination farouche, leurs voix s’élevant en un chœur puissant pour réclamer un bien essentiel : de l’eau. Les robinets étaient à sec depuis trop longtemps, laissant la communauté en proie à une soif insupportable.
Les forages, généreusement offerts par la société CDM Chine, étaient désormais hors service, plongeant les habitants dans une crise hydrique sans précédent. Une résidente, la voix tremblante d’indignation, expliquait : « Il n’y a plus d’eau dans les fleuves et les marigots. Même le fleuve Batafon est affecté par l’exploitation minière. Cela fait au moins un mois que les robinets sont secs, et la pluie se fait attendre. »
Le manque d’eau avait transformé le quotidien des femmes de Baganda en une lutte acharnée pour chaque goutte. En descendant dans les rues, elles espéraient attirer l’attention des autorités et de la communauté internationale sur leur désespoir, en quête d’une solution urgente à cette crise qui mettait en péril leur survie.
Aziz Camara