Ce matin, une scène de chaos s’est déroulée au Belvédère, lieu emblématique de loisirs et de culture. Alors que les occupants pensaient disposer d’un ultime répit, des engins de chantier ont envahi les lieux, forçant un départ précipité.
Selon nos informations, les propriétaires avaient reçu une notification officielle le samedi 15 février, leur accordant un préavis de 72 heures. Des croix rouges avaient été tracées sur les murs, marquant ainsi l’ultimatum. Pourtant, bien avant l’expiration de ce délai, les bulldozers étaient déjà à l’œuvre, ne laissant aucune chance aux occupants de s’organiser.
« On pensait avoir jusqu’à mardi pour déménager, mais ce matin, tout a basculé. Les machines sont arrivées, et on nous a sommés de partir sur-le-champ », raconte un gérant, désabusé.
L’intervention survient à peine une semaine après le festival du Lafidi, un événement culturel d’envergure qui s’était déroulé sur le site. Un timing qui interroge et alimente les interrogations sur les raisons réelles de cette opération. Aucune explication officielle n’a encore été avancée par les autorités. En attendant, les anciens occupants du Belvédère, pris de court, tentent tant bien que mal de sauver ce qui peut l’être.
Fatimatou Diallo