Lors de sa participation à la COP16 en Colombie, la ministre guinéenne de l’Environnement et du Développement durable, Djami Diallo, a mis en lumière les efforts de son pays en matière de conservation de la biodiversité.
La Guinée, a-t-elle rappelé, est pleinement engagée dans la préservation de son environnement. Parmi les initiatives clés figurent l’extension des aires protégées, qui couvrent désormais plus de 23 % du territoire national, ainsi que le financement durable de la conservation. La lutte contre la déforestation est également au cœur des priorités, avec la plantation de plus de 3000 arbres d’essences forestières entre 2022 et 2024. La ministre a également souligné l’importance de l’implication des communautés locales à travers des mécanismes de gestion participative et la promotion d’une agriculture durable afin de limiter l’impact sur les écosystèmes.
À l’occasion de la conférence, Mme Diallo a présenté les avancées de la Guinée dans la mise en œuvre du plan d’action mondial pour la biodiversité devant les chefs d’État et les représentants des États membres présents.
Elle a profité de l’événement pour annoncer des partenariats prometteurs, notamment avec la France. « Nous avons engagé des discussions avec deux agences françaises qui jouent un rôle crucial dans la conservation de la biodiversité. Dans ce cadre, nous comptons développer des corridors de biodiversité reliant le parc national de Badiar au parc du Moyen Bafing », a-t-elle précisé.
La ministre a enfin rappelé la richesse de la biodiversité guinéenne, évoquant en particulier les populations de chimpanzés, qui représentent les plus importantes d’Afrique de l’Ouest. « Dans le contexte du développement de notre pays, il est crucial de préserver cette biodiversité unique », a-t-elle insisté.
Sibé Fofana