Dans une annonce fracassante, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Kéamou Bogola Haba, a levé le voile sur une crise financière dévastatrice au sein du ministère. Lors d’une récente rencontre avec les fédérations sportives nationales, Bogola Haba a dévoilé que le ministère est plongé dans une dette abyssale s’élevant à 282 milliards GNF.
Les révélations poignantes de Bogola Haba jettent une lumière crue sur les défis auxquels est confronté le ministère, malgré son maigre budget représentant seulement 1% du total. Entre les frais d’hébergement, les voyages, les primes des athlètes et les paiements aux prestataires de services, le ministère est en proie à une série d’obstacles financiers.
Pourtant, malgré ces difficultés, le ministre reste convaincu que le sport demeure un levier crucial pour hisser le drapeau guinéen au plus haut niveau, tant sur le continent africain qu’international. Cependant, il souligne que la crise financière actuelle met en péril la capacité du pays à participer à des compétitions internationales. La décision de poursuivre ou non ces engagements revient désormais à l’autorité compétente.
Bogola Haba a également mis en lumière les engagements futurs du ministère, notamment pour des événements majeurs tels que les Jeux olympiques, la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde. Ces engagements, estime-t-il, sont essentiels pour le développement du sport guinéen, mais ils ont un coût financier significatif.
Selon les évaluations du ministère, les engagements actuels représentent un montant astronomique d’environ 620 milliards GNF, en plus de la dette déjà accumulée. Au total, la dette du ministère atteint près de 900 milliards GNF à ce jour, une situation alarmante qui nécessite une action urgente.
Face à ces révélations, Bogola Haba exhorte les autorités à prendre des mesures pour résoudre la crise financière qui menace de compromettre la participation de la Guinée aux compétitions sportives internationales. Alors que le sport continue d’être un pilier essentiel de la fierté nationale, la stabilité financière du ministère des Sports reste une priorité cruciale pour l’avenir du sport en Guinée.
Algassimou L Diallo