Dans un discours retransmis à travers les foyers guinéens ce mercredi 1er mai 2024, le Général Mamadi Doumbouya a fait résonner le tonnerre de la modernisation militaire. Par le biais d’une série de décrets ciselés, le chef d’État a façonné un avenir plus robuste pour les forces armées de la nation.
Le fer de lance de cette évolution est sans conteste l’annonce de la création d’une École de l’Air, un bastion destiné à forger et à affûter l’élite de l’armée de l’air guinéenne. Nichée au cœur de la base aérienne principale de Conakry, cette institution, selon les termes du décret, offrira une palette exhaustive de formations, embrassant tout, depuis le rudimentaire jusqu’à l’expertise pointue, en passant par les sessions de perfectionnement et les stages intensifs. Placée sous la tutelle directe du chef d’état-major général des Armées, cette école se distingue par sa flexibilité, prête à se déployer là où le devoir l’appelle. Quant à son financement, il est solidement arrimé à une enveloppe budgétaire annuelle, garantissant ainsi son fonctionnement optimal.
Parallèlement, pour répondre à l’impératif d’équipement et d’uniformisation des troupes, une Usine Militaire de Confection voit le jour. Sous l’égide du ministère de la Défense nationale, cette entité industrielle se voit confier la noble tâche de produire des uniformes, des chaussures et des accessoires taillés sur mesure pour les besoins civilo-militaires. Établie en plein cœur de Conakry, son quartier général est conçu pour s’adapter aux exigences du terrain. Tout comme l’École de l’Air, son financement repose sur les épaules solides du budget du ministère de la Défense nationale, avec des directives opérationnelles détaillées par décret ministériel.
Enfin, en réponse à l’impératif de maintien de l’ordre et de réactivité accrue, naît le Groupement Blindé de Gendarmerie Mobile. Annoncé comme le bouclier des forces de l’ordre, cette unité, basée à Conakry, se voit confier une multitude de missions, allant du maintien de la paix à la lutte acharnée contre le terrorisme et le grand banditisme, en passant par la protection des sites sensibles. Articulé en une multitude de cellules opérationnelles et placé sous la haute supervision du Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, ce groupement s’engage à fournir une réponse agile et efficace face aux crises qui pourraient éclater sur le territoire national.
Algassilou L Diallo