Du 15 au 17 février 2025, Conakry ne sera pas seulement la capitale guinéenne, mais le théâtre d’une révolution tranquille. Les anciennes Premières Dames de l’Afrique de l’Ouest y convergeront, non pas pour des cérémonies figées dans le protocole, mais pour réinventer leur rôle et façonner l’avenir du continent.
Au-delà des titres, une mission commune
Longtemps reléguées au rang de figures protocolaires, ces femmes refusent désormais l’ombre. Libérées des contraintes politiques et des rivalités partisanes, elles incarnent une puissance douce mais résolue. Leur mission : agir en architectes du changement social, économique et politique.
Témoins privilégiées des soubresauts de l’Histoire, elles apportent à la table des négociations une expérience unique. Ni politiciennes ni diplomates au sens classique, elles se positionnent en médiatrices neutres, déterminées à œuvrer pour le bien commun.
Des projets pour demain
Ce sommet ne sera pas une simple vitrine de bonnes intentions. Des projets concrets sont déjà en gestation. Parmi eux, la création de programmes régionaux de mentorat pour les jeunes femmes, destinés à cultiver les leaders de demain. Autonomisation, éducation et développement durable seront au cœur des discussions.
En matière de santé, les priorités sont claires : réduire la mortalité maternelle et infantile grâce à des partenariats avec des organisations internationales. Ces femmes entendent mobiliser leurs réseaux pour plaider en faveur de systèmes de santé renforcés à travers l’Afrique de l’Ouest.
Un symbole d’unité face aux défis
Dans une région marquée par l’instabilité et les divisions, cette coalition est un cri d’espoir. Au-delà des frontières et des différends politiques, elle prône l’unité autour de causes universelles. Leur démarche pourrait devenir un modèle de coopération transnationale.
Bâtir l’avenir, transcender l’Histoire
Pour ces anciennes Premières Dames, l’enjeu dépasse la réhabilitation d’un passé glorieux. Elles veulent inscrire leur héritage dans le futur, prouvant que le leadership ne meurt pas avec la fin du pouvoir officiel.
En février 2025, Conakry deviendra bien plus qu’un lieu de rencontre : elle sera le berceau d’un mouvement. Une flamme de solidarité et de résilience s’y allumera, rappelant au monde que l’engagement authentique n’a ni limite ni expiration. Les projecteurs pourront s’éteindre, mais leur lumière continuera d’illuminer le chemin du progrès.
Amadou Diallo