Les cercles de la presse accueillent avec ferveur la correspondance de la Haute Autorité de la Communication concernant l’interpellation du Premier ministre concernant le brouillage des ondes de certains médias et le retour de Canal + sur les ondes.
C’est un véritable soupir de soulagement, selon l’institution, qui espère ardemment que le nouveau Premier ministre trouvera une solution appropriée. De leur côté, les associations de presse se réjouissent également de la correspondance de la HAC demandant la libération du secrétaire général du SPPG, Amadou Tam Camara. Selon lui, des démarches avaient déjà été entreprises avec le gouvernement précédent. « Je suis convaincu que le Premier ministre, qui est également un défenseur des droits de l’homme, agira rapidement sur ce dossier afin de soulager les médias affectés par cette crise », a-t-il déclaré.
Cependant, du côté de REMIGUI, on considère cela comme une lueur d’espoir et un immense soulagement quant à une résolution future de la crise. « Lorsque le Premier ministre a été remplacé, nous étions plongés dans l’inquiétude et l’incertitude. Aujourd’hui, avec la HAC qui interpelle le nouveau Premier ministre pour poursuivre le processus initié par son prédécesseur, cela devrait être une source de satisfaction », a-t-il exprimé.
Alors que la HAC se félicite de la libération de Sékou Jamal Pendessa, un responsable des associations de presse estime qu’elle reste dans son rôle. « La HAC se réjouit simplement de la libération d’un confrère, sans chercher à s’ingérer dans une affaire judiciaire qui relève de la responsabilité de la justice, même si elle concerne des journalistes. »
Malgré ces développements, les médias restent toujours perturbés, certains étant toujours exclus de la diffusion.
Alpha Amadou Diallo