Le matin du 10 juin 2024, l’effervescence est palpable dans toute la Guinée. Les rues, habituellement calmes, bourdonnent d’une activité frénétique. C’est le jour tant attendu : le début des examens nationaux. Des milliers de jeunes élèves, vêtus de leurs uniformes impeccables, convergent vers les 3 716 centres d’examen répartis à travers le pays. Parmi eux, 593 803 candidats se préparent à affronter les épreuves cruciales de cette année.
Parmi cette foule studieuse, on remarque une particularité encourageante : plus de 45 % des candidats sont des filles, prêtes à prouver leur valeur dans un système éducatif en pleine évolution.
Les épreuves commencent par l’entrée en 7e année, un moment charnière pour les 332 674 élèves inscrits au Certificat de fin d’Études élémentaires (CEE). Parmi eux, 46 % sont des filles, leur détermination visible dans leurs regards concentrés et leurs gestes précis.
Quelques jours plus tard, ce sera au tour des 172 199 candidats de se mesurer au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). Là encore, les filles sont bien représentées, constituant 45 % de l’effectif. Elles ont passé des mois à réviser, à se préparer, à surmonter les obstacles avec courage et résilience.
Enfin, le défi ultime : le Baccalauréat unique, une épreuve redoutée par 88 930 étudiants, dont 42 % de filles. Chaque candidat sait que ces résultats détermineront leur avenir, ouvrant les portes des universités et des carrières professionnelles.
La tension est palpable, mais l’espoir et la détermination qui émanent de ces jeunes esprits sont des signes prometteurs pour l’avenir de la Guinée. Alors que les examens débutent, le pays entier retient son souffle, soutenant de tout cœur ses jeunes citoyens dans cette étape cruciale de leur parcours éducatif.
Alpha Amadou Diallo