Dans le cadre des pourparlers en cours entre le gouvernement guinéen et le mouvement syndical, une réunion cruciale s’est déroulée ce lundi 4 mars 2024. À l’invitation d’Alia Camara, président du Conseil national du dialogue social (CNDS), les représentants syndicaux, patronaux et gouvernementaux se sont réunis pour discuter des questions cruciales. Cependant, dès le début, le syndicat a soulevé des préoccupations majeures.
Amadou Diallo, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), a déclaré que la réunion n’a pas exactement été une négociation, mais plutôt une série de concertations. Il a souligné que le syndicat avait l’intention de présenter ses propositions aux autorités avant le début formel des pourparlers.
Une des premières irrégularités relevées par le syndicat a été la confusion entourant les invitations. En effet, le CNDS avait convoqué le syndicat pour midi, tandis que le Secrétaire général du ministère de la fonction publique avait envoyé une invitation pour une heure différente, créant ainsi une confusion. Le syndicat a décidé de clarifier la situation en affirmant que le président du CNDS était l’interlocuteur désigné pour les négociations.
Amadou Diallo a exprimé clairement au Premier ministre, lors de leur rencontre, que le CNDS devrait être à la tête des négociations, sinon rien du tout. De plus, il a été proposé que les futures discussions se déroulent au ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, où un accord tripartite avait déjà été signé par le passé.
En conclusion, Amadou Diallo a indiqué que le président du CNDS s’était engagé à envoyer de nouvelles invitations pour une prochaine réunion. Ces développements soulignent les tensions persistantes dans les pourparlers entre le gouvernement et le syndicat, avec le syndicat insistant sur la nécessité d’une clarté et d’une transparence totales dans le processus.
Aziz Camara