La Guinée, dotée d’une richesse abondante en sol et sous-sol, n’a malheureusement pas réussi à éradiquer la pauvreté qui persiste au sein de sa population depuis son indépendance. Malgré les proclamations d’efforts par les autorités, la situation actuelle met en lumière la nécessité d’un changement radical. Le Premier ministre, Amadou Oury, estime qu’il est grand temps de remettre le pays sur la voie du développement économique.
« La volonté politique, si elle se concrétise, peut transformer la Guinée. Le retard accumulé est significatif en raison de décennies d’immobilisme, empêchant la Guinée de devenir la locomotive économique de l’Afrique de l’Ouest. Nous devons relancer le développement économique de notre pays », souligne le Premier ministre.
Selon lui, le développement d’un pays est impossible sans une source d’énergie fiable. Des changements ont déjà été amorcés, mais le Premier ministre déplore que des obstacles étroits entravent les résultats escomptés. « Le secteur privé ne peut prospérer sans une infrastructure routière adéquate et une capacité énergétique suffisante. Une croissance durable, capable d’impacter positivement la vie de tous les citoyens guinéens, nécessite une impulsion forte en faveur de l’expansion du secteur privé. La qualité de l’alliance stratégique entre le politique et l’économique détermine le futur d’une société », insiste-t-il.
Le Premier ministre a clairement énoncé l’objectif à court terme : atteindre une croissance à deux chiffres. Il aspire à faire de la bauxite en Guinée ce que le pétrole est à l’Arabie saoudite, affirmant ainsi la volonté du pays de devenir un acteur économique majeur sur la scène internationale. Face à ces défis, Amadou Oury appelle à une mobilisation collective et à une action concertée pour propulser la Guinée vers une ère de prospérité économique.
Alpha Amadou Diallo