En plein cœur des quartiers et rues de Conakry, une situation préoccupante émerge avec des enfants livrés à eux-mêmes, perturbant la quiétude des citoyens, des fidèles musulmans et même des patients dans les cliniques de quartier. Au-delà des attaques nocturnes, ces jeunes organisent des matchs de football, communément appelés « Boundeschs », sur les voies publiques, entre 23h et 4h du matin, en ce mois béni de Ramadan.
La nuit, traditionnellement dédiée au repos, devrait offrir un répit bien mérité aux travailleurs et à tous, y compris à ceux qui ne sont pas employés. Cependant, en ce mois sacré du Ramadan, où les fidèles sont appelés à se consacrer à l’adoration et à l’invocation d’Allah, un problème émerge. Les « Boundeschs » perturbent la tranquillité, empêchant les gens de se reposer et de s’adonner à leurs devoirs religieux.
Comment cela se produit-il ? Les enfants bloquent les rues, accompagnés de cris assourdissants, défiant ouvertement les bonnes mœurs. Leurs parents, se présentant souvent comme musulmans pratiquants, semblent ne pas respecter les principes de la religion. Face à toute remarque, ils répliquent impoliment : « On n’est pas dans le salon de quelqu’un, la route appartient à l’État. Celui qui veut donner des ordres n’a qu’à le faire chez lui. » Le ton, agaçant et humiliant, résonne parfois même devant leurs propres parents ou tuteurs.
Face à cette situation, les autorités à tous les niveaux sont interpellées. Les chefs de secteurs, les responsables de quartiers, ainsi que les sages locaux, et les autorités communales doivent agir pour mettre fin à ces perturbations nocturnes. Il est impératif que ces enfants laissés pour compte cessent de troubler le sommeil des habitants des quartiers et secteurs, altérant la quiétude des lieux éclairés par les lampadaires, qui ne sont pas destinés à cette utilisation.
Alpha Amadou Diallo