Selon des informations qui sont parvenues à lindependant.org, plusieurs cas de fraude auraient été détectés au cours de la journée des examens du baccalauréat, le vendredi 16 juin 2023, dans quelques localités du pays.
Selon une de nos sources, des cas de fraudes (ou de violation du règlement des examens) ont été signalés dans quelques centres d’examens à Faranah, Siguiri, Kindia, Matoto et Ratoma.
« Il y a des élèves qui ont été pris avec des téléphones et des surveillants qui ont été accusés de laxisme dans leur mission, en dépit de leur serment prononcé avant les épreuves », a déclaré une source proche de l’organisation des examens.
Dans d’autres cas, des élèves se seraient même déplacés avec des documents, ce qui est interdit par le règlement. Tous ont été écartés de l’examen.
On parle par ailleurs d’une application (Olvid) qui permettrait d’avoir discrètement des conversations avec des personnes, un peu comme les messageries cryptées. Une enquête serait même en cours pour connaître ceux qui sont impliqués dans l’utilisation de cette application durant les épreuves du baccalauréat.
Le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation (MEPU-A) avait promis la « tolérance zéro » pour les fraudeurs, mais ces cas révélés montrent que les vieilles habitudes ont la peau dure.
Cette année, plus de 104000 candidats dont environ 41700 filles sont programmés pour l’examen, toutes les 3 options confondues (Sciences Mathématiques, Sciences Expérimentales, Sciences Sociales).
En 2022, moins de 10% des candidats avaient été retenus lors de cette ultime épreuve ouvrant le chemin vers l’université.
Alpha Amadou Diallo