Décédé lundi 12 juin, Silvio Berlusconi était un entrepreneur à la fortune colossale. Mais de combien parle-t-on exactement ?
La fortune de Silvio Berlusconi, décédé à l’âge de 86 ans le lundi 12 juin, faisait de lui l’une des personnes les plus riches d’Italie. À la fois homme politique et homme d’affaires, l’influent personnage avait la mainmise sur de nombreux secteurs dont ceux de l’édition. Un véritable empire qui a été bâti à la sueur de son front. Ce dernier s’établirait dans les quelques milliards de dollars. Après son décès, des suites d’une leucémie chronique, qui en sera l’héritier ?
Surnommé “l’immortel”, au vu de sa longue présence dans le paysage politique italien, Berlusconi a porté de nombreuses casquettes durant sa vie. Durant plus de 20 ans, il a dominé diplomatiquement en passant de directeur du Conseil italien à premier ministre puis sénateur. Berlusconi, également à la tête de l’holding familiale Fininvest (qui comprenait des chaînes de télévision et d’autres organes de presse), s’est rapidement érigé comme l’un des hommes les plus importants du pays… malgré de nombreux scandales. Et qui dit homme important dit, évidemment, patrimoine monstrueux.
À combien s’estime la fortune de Berlusconi ?
En 2023, celui que l’on surnommait “Il Cavaliere” était la 352ème personnalité la plus riche au monde. D’après le magazine américain Forbes, sa fortune s’élèverait à 6.8 milliards de dollars à l’heure actuelle, soit pas moins de 6,3 milliards d’euros. Un patrimoine colossal qui élève par ailleurs ses proches et son patronyme au 3ème rang des familles les plus fortunés de la botte (toujours selon le même magazine).
La principale source d’enrichissement de la fortune de Berlusconi n’est autre que l’holding familiale Fininvest dont il détenait 61%. Depuis présidée par sa fille aînée, la compagnie générait en 2021 un chiffre d’affaires avoisinant les 6 milliards d’euros et 360 millions de bénéfices selon TF1.
Qui va en hériter ?
Aucun héritier n’a réellement été désigné. L’avenir de ses intérêts financiers sera certainement divisé en cinq pour chacun de ses enfants, issus de deux unions différentes. Dans les médias, les différents experts parlent d’une succession qui sera particulièrement complexe étant donné que chacun des descendants s’est impliqué à échelle différente dans les projets financiers de feu Silvio Berlusconi. Pour rappel, les deux premiers enfants, Marina et Pier Silvio, détiennent chacun 7,65% de Fininvest tandis que les trois autres se partagent 21,4% de la compagnie d’après The Post Internazionale.
Une chose est sûre : Luigi, Pier Silvio, Marina, Barbara et Eleanora Berlusconi poursuivront les investissements de leur père et continueront d’entretenir l’empire familial.
(Source : Web)