CULTURE – Dix (10) contributions africaines à la Civilisation ! (TRIBUNE)

Les contributions africaines à la civilisation, depuis l’ âge de l’antiquité africaine, peuvent être trouvées dans la science, les mathématiques et la culture qui montrent la relation historique entre l’Afrique et la civilisation dans le monde . La civilisation est définie comme « le processus par lequel une société ou un lieu atteint un stade avancé de développement et d’organisation sociale et culturelle ».

Nous pouvons voir le lien entre l’Afrique et la civilisation dans ces 10 contributions africaines à la civilisation mondiale :

La première contribution africaine à la civilisation qui montre la relation historique entre l’Afrique et la civilisation est en exploration. Les Africains ont été les premiers humains et sans leur esprit d’exploration, la Planète n’aurait pas été peuplée. Toute l’humanité est redevable à la force pionnière des anciens Africains Grimaldi qui se sont aventurés de l’arrière-pays africain vers le reste du monde en commençant par la vallée du Nil en Égypte, après la désertification du Sahara . De plus, toute la population humaine porte les gènes africains et les instincts évolutifs acquis de la vie dans les plaines africaines.

Les hiéroglyphes sont les seconds à démontrer que la civilisation africaine remonte aux temps les plus anciens sous la forme de la civilisation kémétique avec ses origines dans la culture Ta-Seti .

Selon l’historien Dr Theophile Obenga, les origines de l’écriture dans le monde remontent à 3 400 av. J.-C. lorsque les Nubiens pré-dynastiques d’Égypte de la culture Ta-Seti ont développé la première écriture connue au monde appelée Medu (Metu) Neter Hieroglyphic . script qui est antérieur à Sumerian Cunéiform Script.

L’écriture hiéroglyphique égyptienne inventée par les Africains de l’Égypte pré-dynastique est le fondement de la civilisation mondiale car toutes les principales écritures écrites comme l’hébreu, le grec, le latin et le phénicien étaient toutes dérivées de l’écriture égyptienne.

On ne peut que se demander si la Civilisation mondiale aurait été possible ou à quel stade elle se serait produite si les Africains de l’Egypte pré-dynastique n’avaient pas contribué à la Civilisation en inventant l’écriture.

La médecine moderne a été inventée dans l’Égypte ancienne.

Le premier polymathe de génie au monde, Imhotep l’Africain a été reconnu comme le père originel de la médecine par les Grecs de l’Antiquité.

En fait, le serment d’Hippocrate prêté par les médecins aujourd’hui est d’origine grecque et est en fait emprunté au premier serment égyptien d’Imhotep .

La médecine égyptienne était très avancée, y compris la chirurgie cérébrale, et de nombreux médecins du monde antique, notamment les Grecs, ont suivi leur formation médicale en Égypte

La civilisation en Afrique est également évidente dans le domaine des mathématiques.

Le plus ancien outil mathématique connu de l’histoire humaine est l’os IShango datant d’environ 8 500 av. J.C. L’ os d’Ishango a été considéré comme un objet mathématique fabriqué à partir du péroné d’un babouin.

Il a une série de marques de pointage utilisées pour compter sur sa longueur qui ont été utilisées pour effectuer des procédures mathématiques simples. Il a été trouvé dans la région du Congo en 1960 et est exposé à l’Institut royal des sciences naturelles de Bruxelles en Belgique. Les calculs mathématiques basés sur les Tally Marks avaient un certain nombre d’utilisations potentielles, y compris des mesures de base ainsi que des calculs astronomiques, et il a été nommé d’après le peuple Django qui habitait la zone dans laquelle il a été découvert. L’Égypte ancienne a d’abord développé les mathématiques sous forme d’arithmétique, d’algèbre et de géométrie qui ont été utilisées à des fins

d’ingénierie comme la construction de pyramides et de temples nécessitant une précision mathématique.

Des scripts de Papayrii mathématiques tels que le papyrus mathématique Rhind ont survécu et montrent comment les anciens Égyptiens pouvaient poser des problèmes mathématiques abstraits et développer des équations pour résoudre ces problèmes grâce à des exercices mathématiques théoriques. Les problèmes mathématiques que les Égyptiens ont d’abord résolus de cette manière incluent le calcul de la circonférence d’un cercle et la recherche de la valeur de Pi (π), qui ont été des contributions inestimables à la civilisation moderne. Ce sont ces scripts qui ont été copiés par des mathématiciens grecs comme Pythagore et Euclide qui n’ont pas toujours crédité leurs sources égyptiennes.

La religion a été développée pour la première fois dans l’Égypte ancienne et est une preuve supplémentaire des contributions de l’Afrique à la civilisation.

Les Textes funéraires égyptiens inscrits sur les murs des Tombeaux des Pharaons de l’ Ancien Empire sont les plus anciens Textes religieux connus qui attestent de l’idée d’une vie après la mort. De plus, l’Ancien Kemet a développé la Religion Ausarienne qui est la première et la plus ancienne Religion connue avec l’idée d’une Sainte Trinité et d’un Enfant (Heru aka Horus) né d’une Immaculée Conception de l’Union entre sa Mère, Auset (Isis) et son Père , Ausar (Osiris). L’ancien Kemet a également été le premier à développer l’idée du Monothéisme basé sur l’idée que tout dans l’Univers était la Manifestation de la Volonté d’Un Être Suprême sans Sexe expérimentant la Réalité à travers les différentes Énergies et Formes observées dans le monde Naturel. Le script Medu Neter qui signifie « mots de la nature » a été développé pour enseigner les principes monothéistes de la religion égyptienne qui ont d’abord expliqué l’origine de l’univers en utilisant des philosophies scientifiques et religieuses comme l’ oracle Metu Neter et la théologie memphite enregistrée pour la postérité dans le Shabaka Pierre, par la 25e dynastie. Ces idées religieuses d’un seul Dieu, d’une trinité et d’anges (divinités) influenceraient les dernières religions de la civilisation en commençant par le judaïsme, suivi du christianisme puis de l’islam . La nature métaphorique de la religion égyptienne a également expliqué le monde naturel d’une manière scientifique qui a ouvert la voie à la pensée scientifique moderne. Par exemple, la pierre de Shabaka a été la première à contenir le concept de l’atome ainsi que les équations mathématiques qui expliquaient les origines de l’univers dans le « Big Bang ». Le Dr Gabriel Oyibo a été nominé pour un prix Nobel de la paix pour avoir expliqué les équations du Big Bang contenues dans la pierre de Shabaka de l’Égypte ancienne et comment elles ont résolu le problème d’une théorie unifiée entre la physique quantique et la physique des particules qu’Einstein est mort en essayant de résoudre. Pour cette raison, la physique et la science sont également une contribution africaine majeure à la civilisation car la religion égyptienne antique aspirait à fournir un code moral et une cosmologie basés sur une compréhension scientifique des lois de l’univers naturel que nous appelons aujourd’hui la physique.

L’âge des métaux révèle également les apports de la civilisation africaine.

Outre le fer, l’une des réalisations les plus précieuses de l’histoire humaine est la création et la manipulation d’éléments en général illustrés dans l’art de la métallurgie qui constitue la sixième contribution de l’Afrique à la civilisation. Les sciences métallurgiques ont fait beaucoup progresser l’humanité, les métaux étant utilisés pour la guerre et l’agriculture. Le peuple Edo était particulièrement doué pour la manipulation du laiton et leurs compétences ont été immortalisées dans les célèbres bronzes du Bénin. Les sciences métallurgiques peuvent également être attribuées à l’art égyptien antique de l’alchimie qui signifiait le « mystère des Africains de Kemet » pour les Asiatiques et les Grecs du monde antique lorsqu’ils ont été introduits pour la première fois à la métallurgie et à la chimie par les Africains de Kemet qui l’utilisaient, manipuler le métal et fabriquer des composés chimiques d’une manière totalement inconnue des Asiatiques et des Grecs à l’époque.

La septième contribution africaine à la civilisation se situe dans le domaine de l’astronomie.

Les premiers Africains nubiens de Nabta Playa qui ont créé la première dynastie d’Égypte sont reconnus pour avoir créé le premier observatoire astronomique au monde avec leur calendrier rocheux plus ancien que Stonehenge britannique qui a suivi l’étoile Sirius pour détecter les niveaux d’inondation du Nil depuis au moins 7000 av. J.C.

Le peuple Dogon du Mali est également bien connu pour ses connaissances astronomiques anciennes basées sur la religion de l’étoile Sirius de l’Egypte ancienne . Il a été établi que les Dogons étaient déjà conscients depuis l’Antiquité que le système Sirius était une étoile binaire, ainsi que d’autres informations qui ne pouvaient tout simplement pas être obtenues à l’œil nu.

L’ancienneté des connaissances astronomiques Dogon est à la fois impressionnante et mystérieuse, comptant comme une contribution importante à la connaissance humaine car l’étoile naine Sirius n’a été découverte par les astronomes occidentaux qu’au XXe siècle.

En plus de créer le premier site astronomique au monde à Nabta Playa, l’Afrique est également responsable du premier zodiaque au monde au temple égyptien antique de Dendérah .Le zodiaque de Dendérah est le premier et le plus ancien zodiaque au monde qui a donné naissance à l’astrologie et a été découvert par Napoléon lors de sa campagne d’Égypte en 1798. Le temple égyptien de Dendérah était utilisé dans l’Antiquité comme temple de l’ ancienne divinité égyptienne Hathor, qui s’appelait à l’origine Het Heru dans l’ancienne Kemet , d’où elle est originaire avant la conquête grecque de l’Égypte.

À cet égard, Astrologiquement, le Zodiaque Dendera démontre la Loi Cosmique Universelle fondamentale de la Correspondance qui signifie « Comme en haut comme en bas » dans un aspect important de la spiritualité égyptienne antique.

L’autre contribution importante de l’Afrique à la civilisation se situe dans le domaine de la politique, car la première révolution politique au monde s’est produite en Afrique.

La révolution osirienne (ausarienne) de l’Égypte ancienne , qui a entraîné la montée de la religion ausarienne, est la première révolution de l’histoire mondiale. La révolution osirienne s’est produite vers la fin du premier âge de la pyramide d’or en Égypte, également appelé l’ Ancien Empire. Les origines et les causes de la première révolution mondiale étaient enracinées dans fait que depuis l’époque de l’Égypte pré-dynastique et

jusqu’à l’Ancien Empire (1er-6e royaumes) , seuls les rois d’Égypte étaient considérés comme divins, l’au-delà étant le droit exclusif des rois auxquels les roturiers n’avaient pas droit. Un autre facteur important qui a conduit à la montée d’Osiris (Ausar) et de la révolution osirienne serait la révolte généralisée des roturiers qui s’est produite en raison de la détérioration des normes administratives, provoquant des inégalités et une pauvreté généralisées parmi la population égyptienne. En conséquence, le peuple de l’Égypte ancienne a lancé la révolte osirienne qui s’est intensifiée pour devenir la première révolution mondiale de la 4e à la 6e dynastie de l’Ancien Empire.

Les bâtiments et monuments d’Afrique sont les témoins de la civilisation en Afrique dans le domaine de l’architecture des temps anciens.

Les pyramides de Gizeh du premier âge d’or de l’Égypte, connues sous le nom d’âge des pyramides , sont la structure antique la plus reconnaissable de la planète, et elles ont été construites par le pharaon Khufu ou Cheops. En outre, d’autres Africains ont contribué à une architecture unique telle que celle du Grand Zimbabwe, qui est la plus grande structure en pierre au sud du Sahara. Le site lui-même est une merveille architecturale compte tenu de la façon dont tout a été construit sans utiliser de mortier pour joindre les pierres.

Pour ces raisons, l’architecture compte comme la neuvième contribution de l’Afrique à la civilisation.

Une contribution improbable de la civilisation africaine vient du fait que Starbucks est redevable aux Africains de l’Est pour la découverte du café, car les chercheurs suggèrent que ce sont les Éthiopiens qui ont reconnu pour la première fois l’effet énergisant de la plante de grains de café. Aujourd’hui, le café

fait partie intégrante de la vie économique et culturelle de l’humanité, et il est sûr de dire que le monde doit remercier l’Éthiopie pour cela.

Continuons de bosser pour émerveiller encore plus le monde. La revendication de notre place ne doit pas se faire dans la haine du blanc, des arabes… leurs crimes doivent être pardonnés, mais pas oublier pour que cela ne recommence plus. Le racisme actuel dans ces pays est le résultat de l’histoire. Armez- vous du savoir pour être respecté, regardez le chinois marginalisé il y a encore quelques années est devenu incontournable.