Le Syndicat National des Enseignants (SNE) déplore les difficultés rencontrées pour obtenir la carte d’identité nationale biométrique, indispensable dans le cadre du recensement biométrique des fonctionnaires.
Aboubacar Guesto Camara, responsable de la communication du Syndicat national des enseignants (SNE), a exprimé ses inquiétudes à ce sujet lors d’un entretien téléphonique avec lindependant.org ce samedi 1er avril 2023.
Selon lui, cette procédure a des répercussions négatives sur le travail des enseignants dans les écoles, et les difficultés pour obtenir la carte d’identité nationale biométrique sont particulièrement préoccupantes.
« Bien que le recensement biométrique des fonctionnaires se poursuive, on apprend que certains enseignants rencontrent d’énormes difficultés pour se faire recenser. En effet, actuellement, 70% des enseignants en Guinée ne sont pas recensés et ne possèdent pas la carte biométrique correspondante. Certains enseignants sont obligés d’abandonner leurs cours pour chercher à obtenir ce document, ce qui est très préjudiciable à leur travail », a-t-il expliqué.
« Le SNE a toujours recommandé de permettre aux enseignants de bien enseigner sans pression. Le syndicat demande donc que les enseignants puissent obtenir ces différents documents pendant les vacances, et non en pleine année scolaire. Les promesses faites par le ministère de la Fonction publique, telles que la présence d’équipes sur le terrain et l’attribution d’ordinateurs dans les grandes villes pour accélérer le processus, n’ont pas été tenues jusqu’à présent, ce qui est décevant pour les enseignants », a fait remarquer Camara.
Pour faciliter la tâche des enseignants et assurer un processus plus fluide, il est nécessaire, selon lui, que le ministère de la Fonction publique prenne des mesures concrètes et efficaces.
« Les enseignants doivent pouvoir se concentrer sur leur travail et dispenser leurs cours sans être perturbés par des procédures administratives compliquées et fastidieuses », a conclu Camara.
Alpha Amadou Diallo