Fédération Internationale des Étudiants, Doctorants et Stagiaires Guinéens de l’Étranger (FIEDOS)
Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République de Guinée, Son Excellence le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, les étudiants guinéens résidant à l’étranger, bénéficiaires de bourses d’études, ont exprimé leur profonde inquiétude face à la situation critique qu’ils traversent en raison des retards prolongés dans le versement de leurs bourses et primes de vacances.
Les signataires de la lettre, membres de la Fédération Internationale des Étudiants, Doctorants et Stagiaires Guinéens de l’Étranger (FIEDOS), affirment que depuis septembre 2023, les nouveaux étudiants boursiers de la promotion 2023-2024 n’ont toujours pas perçu la moindre allocation. À quelques semaines seulement de la rentrée académique, ni les compléments de bourses mensuels ni les primes de vacances, pourtant promises par l’État guinéen, n’ont été versés.
La situation est d’autant plus alarmante pour les étudiants des promotions antérieures. Depuis janvier 2024, aucun paiement n’a été effectué pour les promotions précédentes à celle de 2023-2024, laissant ces étudiants dans une précarité grandissante. Ce retard, qui dépasse désormais les huit mois, menace non seulement leur bien-être, mais également leur avenir académique.
Face à cette situation critique, la FIEDOS implore l’intervention directe du Président Doumbouya pour un déblocage immédiat des fonds nécessaires au paiement des bourses et primes de vacances en souffrance. Ils appellent également à la fin d’un système qu’ils qualifient de « roue systématique de retard », entretenu depuis des années entre le Service National des Bourses Extérieures (SNABE) et le Trésor public.
Malgré ces difficultés, les étudiants tiennent à saluer les efforts du Président pour avoir doublé leurs compléments de bourses et pour les réformes initiées afin d’améliorer leurs conditions de vie à l’étranger. Néanmoins, ils soulignent que ces efforts risquent d’être vains si les retards dans le paiement des bourses persistent.
Les étudiants guinéens de l’étranger, par cette lettre ouverte, expriment non seulement leur détresse, mais aussi leur espoir de voir le Chef de l’État prendre des mesures urgentes pour résoudre ce problème qui compromet leurs études et leur avenir.
Amadou Diallo