Le vendredi 6 septembre 2024, un déluge inattendu a déferlé sur la préfecture de Forécariah, transformant en quelques heures les paisibles quartiers le long du fleuve Kissi-Kissi en zones de désastre. La pluie torrentielle, tombée avec une intensité rare, a causé des inondations dévastatrices, plongeant les habitants dans une situation d’urgence.
Dès le samedi matin, les scènes de désolation étaient saisissantes. Les maisons qui bordaient le fleuve étaient submergées, certaines se retrouvant réduites à des décombres sous l’effet des eaux déchaînées. Heureusement, aucun décès n’a été rapporté, mais les dégâts matériels étaient sans précédent pour cette région.
Le préfet de Forécariah, Colonel Mohamed 5 Camara, n’a pas tardé à se rendre sur les lieux pour évaluer l’ampleur des destructions et apporter son soutien aux sinistrés. Accompagné de son secrétaire général en charge des collectivités, du vice-président de la délégation spéciale et du directeur préfectoral de la santé, il a observé de près les ravages infligés aux localités de Nasser, Koutoumanyah, Madina, Fatako 1 et 2, Moussayah, Benty, Kabac, Bassia,…
Face à la situation critique, le préfet a pris la décision de demander aux résidents des zones sinistrées de quitter leurs habitations pour se mettre à l’abri dans les écoles publiques voisines. Cette mesure vise à garantir leur sécurité pendant que les autorités mettent en place des mesures d’urgence.
Alors que les équipes de secours s’activent sur le terrain, une réunion de crise est en cours à la Direction Préfectorale de la Santé de Forécariah. Le préfet, en collaboration avec les différentes directions impliquées, coordonne les efforts pour faire face à cette catastrophe naturelle et venir en aide aux populations touchées.
Saliou Keita