Le stade d’avancement n’est pas encore connu et n’aurait pas vocation à mener des frappes au sol. Mais, alors, qu’en est-il au juste ?
Le 16 février 2024 dernier, la Maison-Blanche a d’ailleurs confirmé que la Russie développait une arme satellite… mais cette nouvelle technologie aurait-elle une dimension nucléaire ?
« Une situation préoccupante »
Le porte-parole de la Maison-Blanche du Conseil de sécurité nationale, John Kirby (en photo), a confirmé que les services de renseignement américains avaient eu vent d’une arme russe en cours de développement. À cet égard, le chargé de communication a déclaré que cette technologie était équipée d’une « capacité anti-satellite » et s’est dit profondément préoccupé par la situation.
Impossible d’attaquer des cibles sur Terre
John Kirby a tenu à préciser que la nouvelle arme russe n’aurait pas vocation à mener des frappes au sol.
En cours de développement
Il faut savoir que cette arme est toujours en cours de développement : on ne connaît donc pas encore le stade d’avancement du projet. Par conséquent, l’Occident se trouve dans une situation délicate, très vulnérable au niveau de ses communications longue distance.
Objectif : contrer l’ennemi
L’arme russe serait utilisée pour désactiver les satellites spatiaux, ce qui provoquerait le chaos chez l’ennemi à plusieurs niveaux.
Détails alarmants sur l’arme russe
Le ‘New York Times’ a décrit comme suit la nouvelle technologie russe : « Une arme qui détruit les satellites et qui, si elle était déployée, pourrait neutraliser les communications civiles, la surveillance spatiale et les opérations de commandement et de contrôle militaires des États-Unis et de leurs alliés. »
Les États-Unis ne pourraient pas riposter
Le ‘New York Times’ a ajouté que les États-Unis ne disposaient pas d’armes pour contrer une éventuelle attaque spatiale russe contre leurs satellites.
Poutine part à la conquête de l’espace
Poutine se lance dans la conquête militaire de l’espace, ce qui, en principe, n’est pas conforme aux accords internationaux conclus de longue date.
Traité sur l’espace extra-atmosphérique
En 1967, les États-Unis et la Russie ont fait adopter le traité sur l’espace dit « extra-atmosphérique », qui engage ses signataires à ne pas utiliser d’armes dans l’espace. Sur la carte, en vert (et en jaune), les 110 pays qui l’ont signé à ce jour.
Les autorités américaines ont lancé un appel au calme
Quoi qu’il en soit, et compte tenu du fait que l’arme nucléaire spatiale russe est toujours en cours de développement, la Maison-Blanche a lancé un appel au calme. John Kirby a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une « menace immédiate ».
Lorsque Reagan a défendu l’idée de la « guerre des étoiles »
L’idée d’un espace de guerre est apparue à la fin de la guerre froide. Le président Ronald Reagan a encouragé la « guerre des étoiles ».
Initiative de défense stratégique (IDS)
Lancée en mars 1983, l’Initiative de défense stratégique (IDS), aussi appelée « guerre des étoiles » consistait à protéger le territoire américain d’une frappe nucléaire par le déploiement d’un bouclier antimissile.
« La guerre des étoiles »
À l’heure où la saga « Star Wars » faisait un triomphe au box-office, le projet de Reagan a été rapidement baptisé « la guerre des étoiles ».
Il n’y a pas eu de développement, mais cela a eu un impact sur l’URSS
Le plan de Reagan n’a jamais été pleinement développé, mais il avait un objectif : mettre à l’épreuve les contradictions internes de l’URSS, dont les capacités économiques et organisationnelles n’étaient pas suffisantes pour lancer une « guerre des étoiles ». En fin de compte, il a contribué à accélérer la chute de l’empire soviétique.
Poutine mise gros
Le dirigeant russe continue à menacer l’Occident. Poutine veut se préparer à une confrontation massive, peut-être contre l’OTAN. Mais, que va-t-il se passer ? Seul l’avenir nous le dira !
Source : www.msn.com/fr-