Le 20 août 2024, la sous-préfecture de Kintinian, dans la région de Siguiri, a été secouée par la découverte tragique du corps de Broulaye Sangaré, agent de sécurité pour la Société Ashanti Golden Boys (SAG). Âgé de 42 ans, Sangaré a été retrouvé dans des conditions horribles, après avoir été attaqué et mutilé par des individus non identifiés. Le corps, marqué par des sévices inhumains, a été retrouvé sans une partie de ses organes génitaux, un acte de violence qui dépasse l’entendement.
Broulaye Sangaré avait quitté son domicile le matin du 19 août pour se rendre à son champ, un trajet qu’il empruntait régulièrement. Son absence prolongée a rapidement alarmé sa famille et ses collègues, qui ont immédiatement lancé des recherches intensives. Malheureusement, ce n’est qu’en fin de journée, le 20 août, que son corps a été découvert, mettant un terme douloureux à ces recherches.
Les équipes de secours, composées de chasseurs locaux et de membres de la Croix-Rouge, ont retrouvé la moto de Sangaré, son képi, son fusil et une de ses chaussures, éparpillés derrière un hôtel de la région. Le corps de la victime a été trouvé à proximité, dans un état déplorable, marqué par des traces de sang et une égratignure inquiétante. Famoro Camara, agent de santé, a souligné l’horreur de la découverte, laissant planer le doute sur la nature exacte des blessures.
Père de huit enfants et marié à deux femmes, Broulaye Sangaré a été inhumé le jour même au cimetière de Kintinian. Cet acte de barbarie a bouleversé la communauté locale, qui se trouve désormais dans l’attente pressante de réponses et de justice. La tragédie de Kintinian est un rappel douloureux des défis persistants en matière de sécurité et de justice dans notre société, et un appel urgent à la vigilance et à l’action collective pour mettre fin à de telles atrocités.
Mohamed Traoré