Dans un communiqué rendu public il y a quelques minutes, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) a annoncé la saisie des juridictions supranationales suite à la décision du Tribunal de première instance (TPI) de Dixinn, se déclarant incompétente pour juger l’affaire opposant le mouvement d’activistes et d’hommes politiques au ministre de la justice, Charles Alphonse Wright.
Lire le communiqué ci-dessous :
« La Coordination Nationale du FNDC prend acte de la décision du Tribunal de première instance de Dixinn, se déclarant incompétent à connaître l’affaire des leaders du FNDC contre le sieur Alphonse Charles Wright.
Par la même occasion, elle informe l’opinion nationale et internationale que le collectif des avocats du FNDC a relevé appel de cette décision du juge Ibrahima Sory 2 Tounkara. Ainsi, le collectif des avocats saisira dès ce lundi 03 juillet 2023 d’autres juridictions nationales et supranationales, afin que le mis en cause des graves violations des droits humains réponde de sa forfaiture.
La Coordination Nationale du FNDC rappelle au CNRD, qu’en République, on ne saurait accorder l’impunité à une catégorie de personnes. C’est pourquoi, fidèle aux principes démocratiques, elle usera de tous les moyens légaux afin que le droit soit dit dans cette affaire.
La Coordination Nationale rassure les citoyens pro-démocratie qu’elle ne cédera à aucune diversion tendant à l’éloigner de l’objet de sa plainte.
Nous sommes mobilisés et déterminés plus que jamais contre l’arbitraire et l’oppression.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons.
Conakry le 03 juillet 2023 », a déclaré le mouvement officiellement dissous par la junte militaire au pouvoir en Guinée.
Ce matin le juge Ibrahima Sory 2 Toukara a rendu public son jugement annonçant que le TPI de Dixinn était « incompétent » dans cette affaire.
Cette démarche du FNDC pourrait prolonger le suspense dans ce procès où les activistes Oumar Sylla dit « Foniké Mengué », Ibrahima Diallo, Billo Bah et l’homme politique Saïkou Yaya Barry, ont été blanchi après avoir passé 9 mois d’incarcération à la Maison centrale de Conakry.
Alpha Amadou Diallo