Dans une réaction rapide, Alphonse Charles WRIGHT, actuel ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a catégoriquement rejeté la directive du Premier ministre concernant la suspension des procédures contre les Directeurs Administratifs et Financiers (DAF) et d’autres personnes visées.
La ferme réponse de Charles Wright met en lumière un différend apparent au sein du gouvernement, où le ministre de la Justice s’oppose clairement à une décision émanant du pouvoir exécutif. Selon lui, l’action publique ne peut être interrompue et doit se poursuivre indépendamment des instructions venant d’en haut.
« L’action publique ne peut être interrompue par l’instruction du pouvoir exécutif », a déclaré Charles Wright d’un ton sans équivoque. Il semble clair que le ministre de la Justice est déterminé à maintenir l’indépendance du système judiciaire et à garantir la poursuite des procédures en cours.
La position ferme de Charles Wright soulève des questions sur les possibles tensions au sein du gouvernement et met en lumière les défis auxquels les institutions gouvernementales peuvent être confrontées lorsque des décisions divergentes émanent de différentes branches du pouvoir.
Il reste à voir comment cette impasse entre le ministre de la Justice et le Premier ministre évoluera, et si elle aura des répercussions sur la dynamique gouvernementale et les affaires en cours. L’opposition entre l’exécutif et le judiciaire souligne l’importance du respect de la séparation des pouvoirs pour assurer le bon fonctionnement de l’État de droit.
Sibé Fofana