Dans une déclaration percutante, les parquets généraux ont annoncé des poursuites judiciaires contre les instigateurs de la diffusion d’images obscènes qui sévissent actuellement sur les réseaux sociaux. Cette décision a été saluée par le juriste émérite Fayimba Marra, qui, lors d’un entretien téléphonique ce vendredi, a exprimé son soutien total envers l’appareil judiciaire.
Marra a souligné l’ampleur croissante de ces pratiques néfastes dans le pays, déplorant leur impact sur la moralité publique. Il a appelé les instances juridictionnelles à traquer les auteurs responsables de la diffusion de vidéos et d’audios obscènes et à les punir sévèrement, soulignant l’urgence de mettre fin à cette tendance troublante.
« Nous sommes confrontés à une pratique immorale qui choque ouvertement la conscience, portant atteinte à la défense et à la pudeur. Une telle conduite au sein de notre société mérite d’être sanctionnée, car notre société repose sur des valeurs auxquelles nous adhérons fermement, et ces valeurs ne doivent pas être transgressées », a déclaré le juriste.
Il a plaidé en faveur de sanctions strictes contre les responsables de ces actes, soulignant que cette conduite dégradante projetait une image négative de la nation toute entière. « Que cela soit explicitement prévu dans le code pénal ou non, notre souhait est que si une disposition existe, elle soit appliquée dans toute sa rigueur », a ajouté Marra.
Le juriste a exhorté l’appareil judiciaire à infliger des peines exemplaires pour dissuader d’éventuels contrevenants à l’avenir. « Il est impératif de punir ces individus, même médiatisés lors d’un procès, afin que cela serve d’exemple à tous. Cela serait bénéfique pour notre société », a-t-il souligné.
Référençant l’article 32 du code pénal, Marra a rappelé que quiconque produisait, diffusait ou mettait à disposition des données de nature à perturber l’ordre public ou à porter atteinte à la dignité humaine par le biais d’un système informatique serait passible d’une peine d’emprisonnement allant de 6 mois à 5 ans, assortie d’une amende de 20 à 300 millions de francs guinéens. Ce cadre juridique, selon lui, devrait être appliqué rigoureusement pour mettre un terme à ces actes délictueux.
Alpha Amadou Diallo