L’ombre d’un scandale plane à nouveau sur la scène politique guinéenne. Ce vendredi 21 mars 2025, le parquet de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a lâché une bombe : Cellou Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), serait inculpé dans l’affaire de la vente d’un avion de la compagnie Air Guinée. Une annonce qui a fait l’effet d’une onde de choc dans le paysage politique du pays.
Mais à peine le bruit de cette déclaration s’était-il répandu que l’UFDG montait au créneau. D’une voix ferme, le parti a tenu à rétablir sa vérité. « Cellou Dalein n’a reçu aucune inculpation officielle », martèle Souleymane Souza Konaté, conseiller en communication du leader politique.
Samedi matin, sur les ondes de RFI, le ton se veut apaisant mais déterminé. « Il n’a jamais été entendu ni par la justice guinéenne ni par une quelconque instance internationale dans le cadre d’une commission rogatoire », insiste Konaté, dénonçant des manœuvres politiques visant à ternir l’image de son leader.
Derrière les micros et les caméras, un bras de fer se dessine. Pour l’UFDG, cette affaire n’est qu’une nouvelle tentative de fragiliser un adversaire politique de premier plan. « Nous observons avec sérénité ces agitations. Ceux qui cherchent à le discréditer finiront par se heurter à la vérité », ajoute Konaté, laissant entendre que le parti est prêt à riposter.
Alors que la pression s’intensifie, Cellou Dalein Diallo, lui, reste silencieux. Mais dans l’ombre, le combat politique continue. Entre déclarations judiciaires et contre-attaques politiques, une chose est sûre : cette affaire est loin d’avoir livré tous ses secrets.
Amadou Diallo