Dans un rebondissement dramatique, le collectif d’avocats de la journaliste renommée Aminata Conté a tenu une conférence de presse explosive ce vendredi 5 avril 2024, dénonçant vigoureusement la détention de leur cliente et pointant du doigt ce qu’ils qualifient d’instrumentalisation du parquet général dans cette affaire retentissante.
Accusée d’atteinte à la dignité humaine par le biais d’un système informatique, d’avortement et de complicité, Aminata Conté se trouve au cœur d’un scandale qui agite l’opinion publique. Mais pour ses défenseurs, l’affaire dépasse largement les accusations portées contre elle.
Le collectif d’avocats n’a pas mâché ses mots, dénonçant non seulement la détention de leur cliente mais également les manquements procéduraux criants dans le traitement de son dossier. Ils ont vivement critiqué la violation des délais procéduraux en matière d’appel contre une ordonnance de placement en détention, citant l’article 300 du Code de procédure pénale qui stipule clairement les délais à respecter.
Mais ce n’est pas tout. Les avocats ont également mis en lumière des manœuvres juridiques suspectes, pointant du doigt le président de la première chambre de contrôle de l’instruction pour avoir, selon eux, renoncé à son pouvoir au profit d’une formation collégiale de la chambre de contrôle de l’instruction, qu’il préside lui-même. Une démarche jugée inacceptable et potentiellement influencée par des intérêts extérieurs.
Dans un discours enflammé, l’avocat principal a déclaré : « L’enjeu de cette affaire réside dans le traitement équitable qui devrait bénéficier à Aminata Conté devant les chambres de contrôle de l’instruction, visiblement téléguidées par des puissances de solidarité de corps nocives aux fondamentaux de l’État de droit dans notre pays. »
Les avocats se sont insurgés contre ce qu’ils considèrent comme un traitement inégal et partial de leur cliente, soulignant les violations flagrantes des droits de l’homme et des principes juridiques fondamentaux. Ils ont appelé à un réexamen complet de l’affaire, exigeant que justice soit rendue dans le respect le plus strict des lois nationales et des normes internationales.
Cette affaire, qui a captivé l’attention du public, continue de susciter des débats passionnés sur la justice, les droits de l’homme et l’état de droit dans le pays. Les prochains développements seront scrutés de près alors que le bras de fer entre la défense et les autorités judiciaires semble destiné à s’intensifier.
Aziz Camara