La junte militaire au pouvoir au Burkina Faso aurait décidé de se séparer des services des militaires français en poste sur son territoire, dans le cadre des opérations de sécurisation du Sahel, en proie à des attaques de Djihadistes.
Le capitaine Ibrahim Traoré a renversé le 30 septembre 2022 le président démocratiquement élu Roch Marc Christian Kaboré, sous le prétexte de mieux mener la lutte contre les terroristes, mais plusieurs attaques ont été enregistrées au Burkina Faso depuis l’arrivée du nouveau régime.
Les zones aurifères sont particulièrement ciblées par les bandes armées qui écument certaines frontières du Burkina, les assaillants cherchant à faire main basse sur des richesses minières pour financer leurs trafics, selon plusieurs rapports.
La France, qui soutenait les armées africaines dans cette région ouest-africaine a déjà été amenée à quitter le Mali, dont les localités du nord sont sous menace islamiste.
Le Mali a noué des accords avec la Russie, même si les Occidentaux et plusieurs diplomates africains évoquent la présence d’éléments du groupe paramilitaire Wagner, assimilés à des mercenaires.
Le Niger, le Mali, le Burkina, tous situés dans la zone sahélienne ont enregistrés des centaines de morts depuis que l’Etat islamique au Grand Sahara et d’autres bandes armées se déplacent sur ce vaste ensemble pour y commettre des exactions et instaurer, selon eux, la Charia (Ndlr : loi islamique).
Aïssatou Walid Bah