Le chargé de communication de l’Union des Forces Républicaines (UFR) et alliés, une des grandes coalitions politiques du pays, se dit favorable à la proposition émise par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) visant à tenir les discussions hors du territoire guinéen.
« Il y a une possibilité de tenir le cadre de dialogue en Guinée mais cela n’est pas fait, j’estime donc que ça peut se tenir ailleurs pour permettre à tous les acteurs d’y prendre part, comme l’a dit le président de la commission de la CEDEAO », a déclaré Fodé Baldé à l’indépendant.org.
« On a connu des transitions où des débats sont tenus à Ouagadougou (Burkina Faso). Lorsqu’il y a eu la crise en Côte d’Ivoire les débats ont eu lieu au Burkina. On a tout récemment vu au Tchad. Ce n’est pas une première (…) », a-t-il souligné.
Selon Baldé, les ténors de l’opposition guinéenne (UFDG, RPG et UFR) insistent toujours sur les préalables posés pour assister au dialogue dit « inclusif ».
« Les préalables, y compris la libération des détenus politiques, restent toujours maintenus. (…) Nos conditions pour participer au dialogue sont connues par le médiateur de la CEDEAO », a-t-il souligné.
Baldé invite les autorités à prêter une oreille attentive à la CEDEAO qui, selon lui, demeure incontournable à la résolution de la crise guinéenne.
« J’invite surtout les autorités de la transition à respecter leurs engagements pris le 5 septembre lors de l’avènement du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) », a-t-il conclu.
Alpha Amadou Diallo