Votre journal, créé depuis 1992, est désormais sur le web.
Nous avons tenu à vous satisfaire, en empruntant la voie la plus prisée de nos jours par les lecteurs, au moment où une crise sans précédent éprouve le format papier, plombé qu’il est par le temps mis pour l’édition, les difficultés d’impression, un système de distribution défaillant, dans un contexte où les nouvelles en continu sont accessibles au grand public.
Depuis 30 ans, nous avons allumé et maintenu la flamme de la liberté de la presse, contre vents et marées, en dépit des frictions avec les différents pouvoirs politiques et des changements de rédactions.
L’indépendant, c’est cet organe de presse qui n’est plus à présenter. Ses rédactions ont connu de très grands noms de la presse guinéenne : Ousmane Tity Faye, Biram Sacko, Abdoulaye Top Sylla, Tibou Kamara, Abdoulaye Condé, Abdoulaye Sankara « Maco », Saliou Samb, Jean Baptiste Kourouma, Mamadou Pouthioun Diallo, Alpha Kaïdo Baldé, Abdoulaye Diallo, Fima Diomandé « le caricaturiste », Bamba Bakary Gamalo, El Bechir Diallo, Thiernodjo Diallo « Bebel », Mamadou Aliou Barry, Ben Daouda Sylla, Serges Daniel, Williams Sassine, Foday Fofana, Daouda Tamsir Niane, Aladji Cellou Camara, Aboubacar Condé « le Bélintigui », Jean Raymond Soumah, Saïdou Nourou Bokoum, Younoussa Sally Fodé Touré, Thierno Sadou Bah, Tété Keïta, Ansoumane Bangoura, Oumar Kateb Yacine Bah, El Ibrahim Diallo, Chérif Hamid Baldé « reporter de guerre », Mohamed Aziz Sall, Hassane Kaba, Sékouba Savané, Youssouf Bah, Mamady Sidibé, Mamadou Dian Baldé, etc.
La plupart de ces noms, à quelques exceptions près, sont de nos jours inconnus du grand public et pour cause ! La faucheuse est passée par là, mais leur seule évocation indique le niveau de rigueur dans le recrutement exigé à l’époque par son fondateur, Aboubacar Sylla.
Ce n’est pas pour rien que, pendant une décennie, ce journal de qualité a tenu le haut du pavé et a connu ses heures de gloire dans la couverture d’événements majeur en République de Guinée : présidentielle de 1993, mutinerie des 2 et 3 février 1996, arrestation du leader du Rassemblement du peuple de Guinée, Alpha Condé, scandale financier Friguia-Anaim, et on en passe…
Quoi de mieux pour entretenir cette flamme (de la liberté de la presse) que d’assurer la pérennité d’un organe de presse qui a fait l’opinion guinéenne pendant plus d’une décennie ?
« La liberté c’est l’homme. Même pour se soumettre, il faut être libre » : telle est notre devise. Nous avons donc choisi, désormais, sans abandonner le format papier, de vous donner rendez-vous sur le web, avec une nouvelle équipe de journalistes motivés et qui, vous le constaterez vous-mêmes, resteront au cœur de l’information.