« Penser qu’on restreint la liberté des autres est une vaine illusion : en réalité ceux qui encouragent une telle démarche sont en train de se mettre eux-mêmes en cage… » (Saliou Samb, journaliste).
Depuis hier, l’accès aux réseaux sociaux relève d’un parcours de combattant en Guinée. Pour y arriver, les plus futés utilisent les VPN, cette fameuse connexion qui permet à l’utilisateur de se jouer des restrictions imposées sur un territoire.
La restriction de l’accès aux réseaux sociaux s’ajoute à celle déjà en vigueur contre des sites d’information jugés critiques à l’égard de la junte au pouvoir. L’accès à ces sites d’information dont www.guinee7.com depuis l’annonce des manifestations de l’opposition réunie au sein des « Forces vives de Guinée » est plus qu’un casse-tête chinois.
Pire le groupe de presse Africvision rapporte, dans un communiqué, qu’hier des gendarmes au service de l’ARPT -Autorité de Régulation des Postes et Télécommunication-, ont démonté les émetteurs des radios Sabari FM et Love FM avant de les emporter. Et depuis, ces radios n’émettent plus. Cela se fait quelques jours après la nomination à la tête de l’ARPT de Mamadi Doumbouya, un proche du président de la junte guinéenne.
Tous ces faits démontrent si besoin en est, que la liberté d’expression y compris celle de la presse est menacée par ces temps qui courent en Guinée.
(Source : Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com)