Les syndicalistes guinéens ont mis sur la table de négociations l’affaire du renouvellement des cartes grises, jugées trop onéreuses et hors de portée du fonctionnaire moyen. Le gouvernement a refusé d’accéder à cette requête. Voici les raisons.
« Comme vous le savez, il y a un protocole qui a déjà été signé entre le ministère des transports et les fédérations syndicales du secteur des transports. Dans ce protocole d’accord, il y a des mesures qui ont déjà été prises pour la baisse du coût de ces titres de transport, il y a des mesures qui ont été prises pour le report du contrôle. Ce que nous avons dit avec nos partenaires, c’est que ces accords trouvés doivent être considérés comme des acquis. Donc pour nous, dans la plateforme revendicative du mouvement syndical, nulle part il n’est écrit ou consigné qu’il faut surseoir à un quelconque contrôle. D’autant plus que, comme nous l’avons dit, on renvoie cette question-là à l’accord qui a été trouvé.
Le protocole qui est déjà signé entre le syndicat sectoriel des transports et le ministère sectoriel du gouvernement qui s’occupe des transports. Pourquoi quand vous avez un acquis, vous voulez le remettre en cause ? On prend les accords comme étant des acquis et les discussions qui viendront ultérieurement, c’est pour améliorer les acquis. Nous, nous ne sommes pas là pour remettre en cause ces acquis. Quand on a un acquis, c’est une marche, et quand on veut avancer, on s’appuie sur cette marche pour gravir d’autres marches. Mais on ne remet pas en cause ce qui est déjà acquis », a expliqué aux journalistes Aboubacar Kourouma, secrétaire général du ministère du Travail et de la Fonction publique.
Alpha Amadou Diallo